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Le FDR et les concertations nationales annoncées : « Le Mali a autre chose à faire que de tenir les concertations nationales », dixit Sidi Bocoum
Publié le mardi 13 novembre 2012  |  La Nouvelle Patrie


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« Le Mali a autre chose à faire que de tenir les concertations nationales », dixit Sidi Bocoum

Cette conférence de presse du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et la République(FDR) avait pour but d’informer et justifier aux hommes de médias, tout ce qui a trait au choix de refus du groupement quant à la tenue des concertations nationales.

La Maison de la Presse, c’est le lieu que les membres du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République(FDR) ont choisi, le samedi 10 novembre 2012 pour informer les hommes de médias de leur position quant aux termes de référence, les acteurs des concertations nationales et leur refus d’y participer.

Selon Ibrahim N’Diaye, premier vice président du FDR cette conférence de presse est la suite de la concertation qu’a eue lieu entre les organisations qui le composent pour un choix consensuel face à l’idée de la tenue des concertations nationales. « Nous pensons impérieux d’aller vers ceux qui façonnent l’opinion nationale. Les informer et leur expliquer tout ce qui a trait aux motivations et justifications de notre choix », a-t-il laissé entendre.

Ces mots de M. Diaye ont été suivis par l’exposé des conférenciers, Sidi Bocoum et Firoun Maïga, sur les bons résultats des 20 ans de l’histoire démocratique du Mali, l’historique du FDR, l’analyse de la situation et la position du FDR quant aux concertations nationales.

Selon M. Sidi Bocoum, Secrétaire Administratif du FDR, « la démocratie du Mali a été pendant les 20 ans la plus charmée et une référence à travers le monde. Elle ne peut être considérée, comme le font certains, comme la page noire de l’histoire du Mali. D’ailleurs à propos de la rébellion qui a conduit au coup d’Etat du 22 mars, elle n’est pas née sous l’aire démocratique. Elle existe avant le Mali indépendant. Et n’a pas été seulement source des évènements du 22 mars, mais aussi a conduit au coup d’Etat de 1991 et l’instauration de la démocratie au Mali», a-t-il précisé. « Ce coup d’Etat, poursuit-il, a abouti à la création du FDR suite à un manifeste formulé le 24 mars. Un groupement, qui ne lutte ni pour un homme ni pour une institution, mais pour le Mali à travers la défense des acquis démocratiques et l’intégrité territoriale du Mali. Une position que nous avons défendue et qui est à l’origine des acquis après coup d’Etat : Le retour à l’ordre constitutionnel ; la présence du président par intérim ; le gouvernement ; la prolongation du mandat de l’Assemblée nationale, des élus communaux et la décision de la présence des troupes de la CEDEAO sur le sol malien.»

Le point de la discorde

Les termes de référence, les acteurs, la crise financière et les aspects cruciaux que sont la reconquête des territoires occupés et l’organisation des élections libres et transparentes. Telles semblent être entre autres les raisons qui déterminent le choix de refus du FDR à la tenue des concertations nationales.

Aux dires du conférencier, M. Bocoum, le FDR n’a pas été concerté au moment de l’élaboration des documents de travail, qui violent d’ailleurs le contexte dans lequel devait se tenir les concertations nationales. L’accord cadre et le discours de Dioncounda, le 29 juillet dernier, le définissent : revoir certains aspects de la vie de la nation qui ne sont pas réunis pour la reconquête des territoires occupés et l’organisation des élections transparentes et démocratiques.

Ces termes de référence qui leur(FDR) ont été parachutés parle d’une refondation, qui si les concertations nationales se font sans la prise en compte de la troisième République, fera exception ou sous le cadre fondamental, comme souhaité par les putschistes, qui fera table rase de toutes les institutions et nous conduira vers la quatrième République. Une seconde hypothèse qui serait souhaitée compte tenu des intentions. Et cela nous ramènera à la case départ, avec des contestations. Pense M. Bocoum.

En plus de cela, M. Bocoum au nom du FDR se montre contre la discrimination des acteurs devant participer aux concertations nationales. Notamment la faible présence des députés, la non prise en compte des élus communaux, notamment ceux des territoires occupés etc. Et cela ne pourrait se traduire que par le dessein d’une majorité mécanique d’imposer des décisions à nous tous.

Compte tenu de tout ça et au regard de la situation délétère, M. Bocoum pense que « le Mali a autre chose à faire que de tenir les concertations nationales. »

Car pour le conférencier, les ressources financières font défaut. Et nous avons d’autres priorités que sont la reconquête des territoires occupés et l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques.

Boubacar Yalkoué

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