Evaluer le parcours politique récent du parti et les acquis avec les faiblesses du parti ; tirer les leçons des dernières élections présidentielles et législatives ; procéder à la relecture des textes fondamentaux du parti et tracer les sillons de la tenue du 5ème congrès ordinaire qui auront certainement lieu les 24 et 25 mai prochains.
Etaient à l’ordre du jour de la 13ème conférence nationale de l’Alliance pour la Démocratie au Mali – Parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma – Pasj). Conférence qui a occulté l’essentiel sauf une tentative de plaidoyer du revenant professeur Tiémoko Sangaré pour se faire plaisir et tenter de se mettre dans le diapason des jeunes leaders incontournables de l’heure.
Après plusieurs tentatives vouées à l’échec, le parti de feu Abdrahamane Baba Touré a tenu sa conférence nationale statutaire. Non sans difficultés majeures inhérentes à une tentative de vieux avares sans base conséquente de mettre les jeunes leaders au sommet de leur art.
En effet, l’organisation de cette conférence revêt une importance capitale pour le professeur Sangaré. Etant tant contesté alors qu’il entend se confirmer à la présidence du parti, il lui fallait se choisir un thème d’actualité pour se dérober de la réalité au sein du parti. Il a, semble-t-il, réussi son pari. Désormais courtisan du sage professeur émérite Dioncounda Traoré, Tiémoko cherche à ce que le jeune Dramane Dembélé et son grand frère Abdel Karim Konaté puissent s’aligner avec lui. Si ceux-ci n’entendent pas se battre pour la présidence, selon des proches du parti, ils veulent être respectés et considérés au vu de leur poids actuel au sein de la ruche. Sans cela, la cause serait perdue et l’un et l’autre va tirer la conséquence afin de se décider pour la suite des événements.
En attendant, presque sans base réelle, les prétendants au fauteuil de la présidence, Tiémoko Sangaré et Moustaph Dicko sont deux lourds au poids mouche. D’autant plus qu’au sein du parti, ils ne répondent pas aux aspirations du peuple Adéma. Pour plusieurs raisons dont ce qui choque plus est leur avarice. Peut-on éternellement se servir du parti sans le servir ? S’interrogent bon nombre de militants.
Et ce vieux acteur de première heure d’ajouter : « Nous, pauvres enseignants sans salaire mensuel mais trimestriel cotisaient pour entretenir l’association jusqu’à la chute du régime sanguinaire de Moussa Traoré. Mais ni Tiémoko encore moins Moustaph qui furent tous ministres n’ont jamais fait un geste salutaire pour le parti. Sauf si je ne suis pas au courant. Sinon, Alpha, IBK, Soumi, SBM, Dioncounda, Marimatia, Mme Konté, Adama Sangaré, Mme Sy et son mari entre autres ont toujours servi le parti. Aujourd’hui Empé, Dra, Imbarcawane sont là à répondre aux sollicitations de toutes les couches du parti. Croyez-vous que nous allons jeter notre parti dans la gueule du chien ? Non et non ! Qu’ils se battent pour autre chose mais pas pour présider notre parti. Car, cela serait un déclin, une implosion à un moment où nous souhaiterions que tout le monde revienne. C’est-à-dire IBK, Soumi, Boubeye, Modibo Sidibé, Zoumana Mory, etc. afin que nous
redevenions le 2ème parti de l’Afrique après l’ANC de Mandela. C’est en tout cas mon souhait et je pense que c’est celui d’AOK qui même de loin ne va jamais accepté que ce parti aille dans les ténèbres. »
Boubacar DABO
Source: Zénith Balé