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Tension au sommet de l’Etat : Dioncounda Traoré annule un discours à la nation
Publié le lundi 14 mai 2012   |  L'Indicateur Renouveau


Prestation
© Getty Images par DR
Prestation de serment: Dioncounda Traoré prend les rênes du pouvoir
12 avril 2012.Bamako,Mali. Cérémonie d`investiture du président par interim du Mali après le retrait de la junte militaire de la tȇte de l`Etat.


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Le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, a annulé à la dernière minute, samedi, un discours à la nation sur la situation sociopolitique. Une annulation qui cache mal la tension qui règne au sommet de l’Etat.

Attendu depuis son retour du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le 3 mai, le discours à la nation du président de la République par intérim n’a toujours pas été prononcé. Pourtant, il fut rédigé à plusieurs reprises et annoncé à maintes.

Selon des sources proches des médias d’Etat et des correspondants de la presse internationale, Dioncounda Traoré devait s’adresser aux Maliens au sujet de la situation sociopolitique dans notre pays. Alors que tout était fin prêt, l’adresse a été finalement annulée pour des raisons non encore connues.

Toutefois, elle dénote de la tension qui règne dans notre pays et qui s’accentuera au fil des prochains jours surtout avec l’échec de la médiation de la Cédéao sur la durée et le nom de chef de l’Etat de la période de transition. Depuis plusieurs semaines, le président par intérim a fait part de sa volonté de partir si cela doit participer à la résolution de la crise actuelle.
« En ce qui me concerne, j’ai accepté d’assumer ma part de responsabilité et ma mission constitutionnelle avec humilité et détermination, pour autant que je puisse constituer une solution pour les graves questions auxquelles le peuple malien doit trouver des réponses ».

« En aucun cas, je ne serai, ni n’accepterai d’être un problème pour ce pays. Je me place donc en dehors de toutes les supputations et de toute la polémique sur les « 40 jours » ou les « 12 mois », etc. et je dis très clairement que si tel est le souhait partagé, je ne resterai pas une seconde de plus que les quarante jours de l’intérim », avait-il expliqué dans son message du 1er mai d’ailleurs censuré par l’ex-junte sur les médias d’Etat.

Malgré les interventions des chefs d’Etat de la Cédéao, il n’a pas encore changé de position. Pourtant, son départ va en rajouter à la confusion. Ce que certains tentent de lui faire comprendre.

Markatié Daou

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