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L'Essor N° 17311 du 13/11/2012

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Réunion d’évaluation de la campagne agricole : de bonnes récoltes en perspectives et des soucis dans le septentrion
Publié le mardi 13 novembre 2012  |  L'Essor




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La première réunion d’évaluation du Système d’alerte précoce (SAP) sur l’évaluation provisoire de la situation alimentaire du pays pour la campagne agricole 2012-2013 s’est ouverte lundi au siège du SAP à N’Golonina sous la présidence du commissaire à la sécurité alimentaire, Nouhoum Tamboura. C’était en présence du coordinateur du Système d’alerte précoce, Mary Diallo, et de nombre d’experts chargés des questions de sécurité alimentaire.

La réunion qui durera 8 jours, traite des informations de la campagne agricole disponibles depuis début octobre. Elle s’emploiera aussi à faire une évaluation provisoire de la situation alimentaire dans le pays sur la base de l’évolution des différents indicateurs de sécurité alimentaire et examinera les résultats provisoires des différents systèmes de production (agriculture, élevage, pêche et arboriculture).

Elle évaluera les ressources monétaires extra-agricoles mobilisables au cours de l’année alimentaire et l’évolution probable des prix des céréales, etc. Le résultat des travaux sera remis au gouvernement et à ses partenaires pour une suite diligente.

Le commissaire à la sécurité alimentaire, Nouhoum Tamboura, a annoncé que cette réunion était la première d’une série de rencontres et concertations devant permettre au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour une gestion efficiente de la situation alimentaire dans le pays.

Le commissaire à la sécurité alimentaire a souligné que les perspectives de récoltes sont globalement bonnes dans le pays. Les pâturages et les points d’eau sont aussi suffisamment fournis grâce à la bonne évolution pluviométrique et à une crue relativement abondante.

Si toutes ces tendances se confirment, notre pays connaîtra une bonne campagne agro-sylvo-pastorale, indique Nouhoum Tamboura qui a néanmoins souligné les difficultés alimentaires dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal et une partie de celle de Mopti sous occupation. La crise sécuritaire continue d’y affecter les moyens d’existence des populations.

Cette situation alimentaire particulière nécessite une analyse approfondie et professionnelle et doit privilégier à court et moyen termes une approche d’assistance humaine pour ces populations très éprouvées. Nouhoum Tamboura a enfin souhaité que les travaux des experts contribuent à cibler les populations vulnérables, et à proposer des réponses appropriées à leurs problèmes. Il a invité les participants à inclure dans leurs réflexions la gestion des excédents par la reconstitution des stocks familiaux, communautaires et institutionnels afin de préserver le pouvoir d’achat des producteurs tout en garantissant un accès facile des consommateurs aux denrées alimentaires.

S. Y. WAGUE

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