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Mali : la décentralisation de la prise en charge du diabète, est l`une des avancées importantes dans le cadre de la lutte contre cette maladie
Publié le mercredi 14 novembre 2012  |  Xinhua


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© aBamako.com par as
Lancement de la Journée Nationale de Maternité à moindre risque
20/09/2012. CScom de Faladie (ASACOFA). Ministre de la Sante, Soumana Makadji.


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BAMAKO - Le ministre malien de la Santé, Soumana Makadji, a indiqué mardi qu'en matière de lutte contre le diabète dans son pays, des '' avancées importantes ont été réalisées'' notamment la ''création d'une unité de prise en charge du diabète à l'Hôpital du Mali et la décentralisation de la prise en charge du diabète''.

M. Makadji s'est réjoui de ces avancées enregistrées dans son pays, en faveur de la journée mondiale de lutte contre le diabète, célébrée le 14 novembre de chaque année.

S'adressant à ses compatriotes dans un message relatif à la célébration dont copie en a été déposée mardi à Xinhua, le ministre malien de la santé a indiqué d'autres avancées.

Il s'agit de « la dotation des structures en moyens de prise en charge du diabète ; l'ouverture de filières de spécialisations en diabétologie et en endocrinologie à l'hôpital du Mali ; la mise en place d'une fédération nationale des diabétiques du Mali ; la prise en charge du diabète dans les hôpitaux régionaux et dans les centres de santé de référence ».

Par ailleurs, celui-ci souligné que « on estime que le diabète de type 2 est évitable. Pourtant, la très forte augmentation des facteurs de risques tels que le déséquilibre alimentaire, l' obésité et la sédentarité contribuent à l'accroissement du nombre de cas de diabète dans les pays à faibles revenus ou à revenus intermédiaires ».

Il a poursuivi que « le Mali n'échappe pas à ce fléau, dans notre pays, la prévalence est de plus de 3% de la population soit plusieurs centaines de milliers de personnes atteintes de diabète. Le diabète représente déjà au Mali la première cause d'amputation non traumatique et une des premières causes de cécité ».

Evoquant quelques contraintes, M. Makadji a martelé que « Aujourd'hui, le coût des soins du diabète, l'insuffisance de ressources humaines formées pour prendre en charge le nombre accru de malades seront des freins importants à la réalisation de l' objectif du Millénaire sur l'éradication que nous nous sommes fixés ».

Citant la Fédération Internationale du Diabète, le ministre malien de la santé a également martelé que « le diabète, qui est la cause de 3,8 millions de morts chaque année, soit 10 400 morts par jour et 7 morts par seconde, touchera plus de 500 millions de personnes, en 2030. Ainsi, le diabète deviendra l'une des principales causes d'invalidité et de décès ».

On retient de son message que « D'ici 2030, la prévalence du diabète passera de 6,6 à 7,8% de la population mondiale. En 2030, les pays en voie de développement compteront 76% des patients souffrant du diabète ».

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