A propos du recrutement direct de ses enfants à la Fonction publique : Les contre-vérités de Sidi Traoré DNFP! #aBamako

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A propos du recrutement direct de ses enfants à la Fonction publique : Les contre-vérités de Sidi Traoré DNFP!

Publié le mercredi 14 novembre 2012 | Le Guido

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Conférence de presse su Ministre de la Fonction Publique Mamadou Namory Traore
Mercredi 3 octobre 2012. Bamako. Le ministre a pris un arreté portant annulation des décisions de recrutement de certains fonctionnaires.

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En Afrique, rares sont les cadres de l’Etat qui démissionnent de leurs fonctions, suite à la violation des lois par leurs hiérarchies. Ils préfèrent faire le pot-au-rose avec les ennemis du peuple, que de s’opposer à eux. C’est le cas de notre très extraordinaire Directeur national de la Fonction public, son «Excellence prince charmant», Sidi Traoré.

Cet homme n’a pas hésité à déclarer à la presse nationale qu’il ne se reproche rien dans l’affaire de la radiation des 263 fonctionnaires, car dit-il, il a envoyé des correspondances en son temps à l’ancien Ministre de la Fonction publique, Abdoul Wahab Berthé, pour lui signaler des irrégularités dans le recrutement de 263 fonctionnaires (sa fille en fait partie). Selon lui, l’ex chef URD du département de la Fonction publique n’a pas prêté oreille. C’est pourquoi, dit-il, il ne se reproche rien et avoue avoir la conscience tranquille.

NDRL : «Notre» très extraordinaire Directeur

La sagesse nous apprend dans un pays où l’Islam et la foi dominent, qu’en de pareils cas, tout bon Directeur doit démissionner de ses fonctions. S’il ne le fait pas, il participe directement à encourager les violations des droits de ses concitoyens. C’est pourquoi Mamadou Namory Traoré, Ministre de la Fonction publique doit revoir sa position avec ce Directeur. Il doit simplement le limoger de la Direction de la Fonction publique, tout comme il vient de radier des innocents garçons et filles qui ne se sont pas faits recruter et ne connaissaient rien des dispositions du Code de travail en la matière.

Il est à rappeler au Directeur Sidi Traoré qu’un jeune Magistrat de Kati, devenu aujourd’hui Ministre de la transition, a accepté en 2008 de démissionner de ses fonctions de juge d’instruction pour ne pas rendre la justice au nom des pouvoirs politiques et économiques. Au moment où il rendait le tablier, Malick Coulibaly s’attendait-il à un poste ministériel ? La réponse est certainement négative ! Mais seulement, il avait peur de la justice divine et c’est cette justice éternelle qui l’a nommée Ministre malien de la justice en faveur du coup d’Etat du 22 mars 2012.

Si Sidi Traoré avait tenu en plein régime d’ATT une conférence de presse pour dénoncer les irrégularités des décisions de recrutement direct de son Ministre Abdoul Wahab Berthé, il allait avoir, sans doute, une popularité folle aujourd’hui. Malheureusement, tout le monde n’est pas courageux comme notre jeune Coulibaly !

LA REDACTION

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