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Edito : la CMA du nord et la CMA du sud !
Publié le mardi 31 mars 2015  |  Le Tjikan
Assassinat
© aOuaga.com par Séni Dabo
Assassinat de deux journalistes de RFI à kidal : les mouvements armés de l`Azawad se prononce
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union.




« L’accord d’Alger 2015 est inacceptable », c’est le titre d’un petit livre édité par l’écrivain Amadou Djikoroni. Il ne manquait que ça pour matérialiser la nouvelle contestation en cours contre le document de l’accord d’Alger paraphé le 1er mars dernier. « Le document de l’accord d’Alger n’est pas bon », c’est la déclaration faite par un dirigeant de la CMA pour rejeter le paraphe de l’accord par leur organisation. Les deux déclarations ont la même tonalité et visent une même cible : le Mali.
C’est logique que les protagonistes de la CMA ricanent de telle manière, car ce document coupe court à toutes leurs ambitions séparatistes, de fédération et d’indépendance. Mais, que des « intellos » continuent toujours à s’aventurer sur ce terrain, il y’a bien lieu de les mettre dans le même panier que les groupes armés.
Etant donné que ces ‘’nouveaux-réacs’’ sont armés des micros et plumes de certains organes de presse de la place. Ayant compris que les partis de la mouvance présidentielle et celui du président de la République ne sont pas organisés dans la communication à grandes pompes derrière les actions de l’exécutif, ces ‘’pseudos-spécialistes’’ du nord du Mali se sont levés tôt pour embaumer le beau peuple, emprunter le chemin tortueux de la Com et vouloir embrumer l’horizon de la paix.
Ils ont réussi à interpréter sur toutes les coutures et à leur guise les moindres virgules, mots et expressions simplistes des trente (30) pages du document de l’accord. Derrière les cailloux d’obstacles de la CMA, ils veulent dresser un mur sur la voie qui mène à la paix au nord. Ils ne veulent jamais mettre de l’eau dans leur vitriol.
Dans la logomachie et la dénaturation des vrais sens des expressions contenues dans le dit document, ils veulent créer une situation de trouble, de contestation contre le régime d’IBK. Derrière leur manœuvre, dite citoyenne, se cache un dessein inavoué : fragiliser davantage le ‘’Mandé Massa’’. L’amener à toucher le fond, surtout dans le domaine où il est sur le point de marquer ses premiers points positifs de gouvernance.
Derrière la liberté d’opinion, ils sont sciemment en train de faire l’affaire de la CMA. Ils ferment les yeux sur les dispositions qui garantissent les principes républicains du pays pour se borner sur des petits détails, souvent un seul mot, une seule expression ou une partie du préambule pour polluer l’atmosphère.
Les ‘’nouveaux-réacs’’ débout sur le terrain de règlements de compte personnel avec les tenants du pouvoir n’ont réellement pas grand-chose à reprocher au document de l’accord. Leur indigestion communicationnelle ne s’explique point, se justifie difficilement et reste sans base sérieuse.
En réalité, parmi ceux qui soutiennent le pouvoir d’IBK, ces contestataires ont voulu s’engouffrer avec délices, entre ceux qui ont hésité à se lever et ceux qui sont restés assis.
La grande mobilisation réussie des partis de la mouvance présidentielle au sein de la CMP, le dimanche, donne la preuve que cette fois-ci, l’on ne veut plus permettre à personne de faire le jeu de l’ennemi sous nos tropiques. Déjà, les associations religieuses ont découvert l’artifice. Celui qui veut donc danser le Sabar est libre d’aller à Dakar !

Moustapha Diawara
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