Comme annoncé par la presse française relayée par les médias sénégalais, le président Amadou Toumani Touré a été auditionné la semaine dernière par la Division des investigations criminelles (Dic), en présence de magistrats français.
Des sources proches nous ont précisé hier qu’ il a été interrogé, comme témoin, à son domicile sur l’affaire dite du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, cet homme qui est à l’origine de tous les malheurs du Mali pour avoir armé les séparatistes du MNLA et les anciens mercenaires de la Libye.
Les mêmes sources ont rappelé que la Dic exécutait ainsi une commission rogatoire de la justice française, adressée au Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf.
Le président Amadou Toumani Touré a été auditionné la semaine dernière par la Division des investigations criminelles (Dic), en présence de magistrats français. Des sources proches d’ATT nous ont précisé hier qu’il a été interrogé, comme témoin, à son domicile sur l’affaire dite du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, cet homme qui est à l’origine de tous les malheurs du Mali pour avoir armé les séparatistes du MNLA et les anciens mercenaires de la Libye. Les mêmes sources ont rappelé que la Dic exécutait ainsi une commission rogatoire de la justice française, adressée au Doyen des juges, Mahawa Sémou Diouf. Meme s’il avait toutes les raisons du monde d’enfoncer le prédecessur de Français Hollande qui ne lui a pas pardonné son refus de signer l’accord de réadmission et de lâcher Kadhafi un grand ami du Mali, ATT aurait confié à n’avoir rien avec cette affaire et s’est contenté d’évoquer ses liens étroits avec le Guide libyen abattu par l’ancien président Sarkozy dont il a assuré le financement de la campagne. Quant aux agissements de son ancien conseiller spécial et chef du fonds d’investissement libyen en Afrique, Amadou Cheikh Bani Kanté, ATT a assuré de ne jamais impliqué dans la gestion de ce fonds. D’ailleurs, Bany Kanté a été entendu à sa propre demande l’année dernière et est sortie libre de son audition par les magistrats français dans cette affaire ouverte en avril 2O13 par les juges Serges Tournaire et René Grouma, visant les infraction d’abus de biens sociaux, de faux et usage de faux, trafic d’influence, de corruption passive et active et de blanchiment de capitaux.
Cette information judiciaire qui fait suite aux déclarations de Kadhafi avant sa mort qui disait être lâché par la France alors qu’il a financé la campagne de Sarkozy. Ce qui avait poussé les services des sécurité français à effectuer une série de perquisitions à la résidence et au bureau de Claude Guéant, alors Directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, lorsqu’il était ministre de l’Intérieur.
Rassemblés par Nabila