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Campagne du PDES pour le retour d’ATT : Attention à ne pas envenimer davantage le climat
Publié le mardi 31 mars 2015  |  La Nouvelle Patrie
2eme
© aBamako.com par A.S
2eme convention nationale extraordinaire du PDES
Bamako, le 1er Novembre 2014 au CICB. Le Parti pour le développement économique et la solidarité a tenu sa 2eme convention nationale extraordinaire du PDES.




Des centaines de personnes relevant de structures politiques, notamment le PEDS et le Mouvement Citoyen, étaient dans la salle de Congrès du CICB, pour disent –elles, mettre la pression sur le pouvoir afin qu’il ramène au plus vite, au bercail l’ancien président, Amadou Toumani Touré, refugié au petit palais à Dakar, depuis la mutinerie du mercredi 21 mars 2012.
Que ferions-nous demain, si les opposants à ce retour, Dieu seul sait qu’il y en a, ne serait-ce que les partisans de l’ex junte, eux aussi prenaient d’assaut le palais de la culture ou le stade du 26 mars ? Le pouvoir issu du scrutin présidentiel de juillet- août 2013, n’est en rien responsable du départ de l’ex famille présidentielle en exil au Sénégal. C’est sur les injonctions de la CEDEAO qu’il a rendu le tablier et c’est encore, cette même CEDEAO qui a négocié sa sortie et celle de sa famille du pays pour le Sénégal. Cela, le président ATT, mieux que quiconque le sait, en revanche, la logique veuille que ce soit cette même CEDEAO de refaire le chemin inverse, en proposant à ATT, la mise en route des démarches entrant dans le cadre de son rapatriement. Comme n’importe quel malien, Après le coup d’état de la nuit du 25 au 26 mars 91, le Général Moussa Traoré a été mis aux arrêts et assigné à résidence à la base avant d’être jugé et condamné. Il a payé et aujourd’hui, grâce à la générosité du président Konaré, il vit en paix chez lui à Djicoroni.

Après lui, son tombeur, Amadou Haya Sanogo, a été assigné lui aussi à résidence avant d’être inculpé et privé de ses libertés. Depuis, il vit entre quatre(4) murs entre Manantali et Sélingué, en attendant son jugement. Tout comme Moussa Traoré en son temps, le Capitaine’’Général’’, lui aussi, a ses partisans ici à Bamako et dans le reste du pays. Que deviendrait donc le pays, si dans les difficultés qu’il connaît avec le dossier Kidal, si toutes ces forces sociales se mettaient débout ? Le PDES et le Mouvement Citoyen, ces maliens qui sont sortis en un millier pour remplir la salle du Congrès qui ne peut prendre plus, auraient du sortir, ne serait-ce que ce millier, le lendemain de l’abandon du palais par le président ATT afin d’empêcher le coup d’état, ou sinon, dissuader la CEDEAO de le démettre sans honneur. Au regard de tout ce qui précède, et en raison du fragile équilibre socio- politique et sécuritaire, le PDES et le Mouvement Citoyen, puisqu’il ne s’agit que d’eux dans cette affaire, ont intérêt à mettre la balle à terre, car, nulle part, un médecin n’a servi après la mort.

Sory de Motti
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