Koulouba : Le Président IBK reçoit deux diplomates britannique et américaine

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Publié le mardi 31 mars 2015 | Présidence

Son Excellence Madame Joanne ADAMSON, Ambassadrice de Grande-Bretagne au Mali, a été la première personnalité reçue par le Chef de l’Etat.

La diplomate britannique a effectué le déplacement de Koulouba pour avoir des informations de première main sur la situation sécuritaire et politique de notre pays notamment à l’issue du processus de paix d’Alger. Au cours des échanges avec le Président IBK, Madame ADAMSON a dit espérer que les groupes armés membres de la CMA vont parapher le plus tôt possible, à leur tour, l’Accord d’Alger afin que le Mali puisse se consacrer à l’essentiel, à savoir le développement du pays.

En outre, elle a réaffirmé le soutien de la communauté internationale au Mali pour aller rapidement vers la sortie définitive de la crise. Elle se dit clairement optimiste quant à l’issue du processus d’Alger.
Par ailleurs, la diplomate a rendu compte au Chef de l’Etat de l’organisation, en Grande-Bretagne, de l’exposition dédiée à la « Grande charte », connue sous le nom de « Magna Carta ». Cette charte est le texte fondateur de la démocratie britannique ; elle fête, cette année, ses 800 ans. De l’avis de la diplomate, la « Grande charte » pourrait entretenir une connexion avec la « Charte du Mandé ».

Rappelons que la Grande-Bretagne et le Mali entretiennent des liens de coopération dans de nombreux domaines comme la politique, l’économie et la culture. De plus, la Grande-Bretagne participe à La Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali MINUSMA.

A la suite de la diplomate britannique, le Chef de l’Etat a reçu en audience la chargée d’Affaires par intérim de l’Ambassade des Etats-Unis d’Amérique au Mali, Madame Susan Solange Zelle.

Les entretiens entre Madame Susan Solange Zelle et le Président IBK ont porté sur le Programme d’Action pour la Sécurité Sanitaire Mondiale du Président américain Obama. Ledit programme fait suite aux épidémies sanitaires qu’à connues la région ces derniers temps et qui ont fait des milliers de victimes. Au nombre de ces épidémies, il faut citer, en premier lieu, la fièvre hémorragique à virus Ebola.

Au titre de ce programme, les Etats-Unis s’engagent à travailler avec 30 pays partenaires dont le Mali au cours des cinq prochaines années. Il s’agira de riposter, de manière efficace, à la propagation des maladies infectieuses chez les êtres humains et les animaux afin de limiter la souffrance et la perte en vies humaines. Le programme vise aussi à réduire les conséquences de ces épidémies sur l’économie.

Comme le dit si bien l’adage, « mieux vaut prévenir que guérir ». La crise liée à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique de l’Ouest a convaincu notre pays à reconnaître l’impact des menaces sanitaires sur sa sécurité nationale. Par la même occasion, les hôtes du Chef de l’Etat ont pu prendre connaissance, à leur tour, de son initiative pour la Sécurité Nationale. Celle-ci vise à préparer le Mali à faire face aux épidémies, urgences et désastres qui ont des conséquences sanitaires.