Selon toute vraisemblance, des éléments du contingent rwandais sont en cause et pourraient être les responsables reconnus par les enquêteurs de la Commission internationale. Selon certaines sources, le président IBK aurait promis à son ami Kagamé, le président rwandais de les laisser partir dans leur pays pour y être jugés. La réaction de la jeunesse de Gao ne s’est pas faite attendre face à de telles insinuations. Selon Mahamane Alfousseni de passage à Bamako, leur option est sans doute que les auteurs soient jugés au Mali, devant le peuple malien. « IBK a pris des engagements à Gao, et a promis que justice sera faite. Il a vu la détermination de milliers de jeunes, de femmes, de la population. Si le président décide de les laisser partir, il doit en faire une annonce publique », selon ce jeune leader de Gao. « Nous pensons qu’il est pour le bien des populations », indique-t-il. Pour lui IBK devra assumer toutes les conséquences de son choix éventuel de sacrifier les besoins de justice des populations de Gao sur l’autel de ses bonnes relations avec Kagamé.