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Nuit de trophée des femmes battantes : Ramata Diaouré du 22 Septembre primée
Publié le vendredi 3 avril 2015  |  Le Républicain
Conference
© aBamako.com par mouhamar
Conference débat: Femmes journalistes sur la réconciliation nationale
Bamako, le 16 Aout 2014. Maison de la presse. Le réseau des femmes journalistes a tenu une conference de débat sur l`implication des femmes journalistes maliennes dans la résolution définitive de la crise malienne,particulièrement dans le processus de paix et de la réconciliation nationale.




Pour son travail bien fait, Ramata Diaouré, journaliste au bihebdomadaire d’informations générales « Le 22 Septembre », vient d’être primée à l’occasion de la nuit des trophées des femmes battantes organisée par l’Alliance des Patronnes de la Presse Ecrite du Mali (APPEM), le samedi 28 mars 2015, à la Maison de la presse.

Selon l’écrivain Bernard B Dadié, « seul le travail libère l’homme », l’exemple de cette grande dame de la presse écrite malienne le prouve à plus d’un titre. Deux fois lauréate au concours du meilleur article sur le VIH/ SIDA et du prix du concours d’articles organisé par le STP/ GICPE pour la semaine de l’environnement en 2007, la Rédactrice en Chef du journal de « Le 22 Septembre », Ramata Diaouré n’est plus à présenter. Né en France, elle a obtenu son DEF à l’école liberté A et son Bac au lycée Askia Mohamed de Bamako. Diplômée d’un DESS en psychopathologie clinique de la vie quotidienne, Université de Toulouse le Mirail, Ramata a exercé pendant 6 ans comme psychologue clinicienne au centre de recherche en médecine traditionnelle à Bandiagara au compte de la coopération sanitaire italienne à Bamako. De 1992 à 1995, Ramata Diaouré a occupé le poste de chargée d’enquêtes au Bureau de la coopération sanitaire de la santé mentale de la coopération française et de la division sciences sociales de la santé de l’INRPS pour le compte de l’ORSTOM et du département médecine traditionnelle de l’INRSP. La lauréate n’a pas choisi le métier de journaliste. Elle y a débarquée par « effraction ». Une « effraction » plus que positive sur toute la ligne, car le destin de « la grande sœur nationale » (affectueusement appelée ainsi par ses jeunes confrères de la presse écrite) ne pouvait se trouver ailleurs que dans la presse écrite. Sa plume impose plus que le respect dans le milieu des médias loin des considérations basées sur le genre. Elle impressionne tous ses interlocuteurs par sa richesse en culture générale. D’une conversation sur les Borgia au 15ème siècle au moyen âge en Italie, à une maîtrise totale sur les sujets de la médecine moderne-traditionnelle ou encore les questions relatives à la politique ou les questions liées au genre, Ramata Diaouré, reste une riche bibliothèque et une référence pour ses jeunes consœurs qui restent admiratrices devant elles. Dotée d’une franchise exemplaire, « la grande sœur » n’hésite point à corriger ces dernières par des « critiques » constructives. Parler de Ramata Diaouré frise, aujourd’hui, la passion. Parlant de son parcours dans la presse écrite, Ramata Diaouré a fait ses premiers pas au journal « L’Indépendant » de 1995 à 2008 pour ensuite devenir secrétaire et directrice de rédaction en 2009 au bihebdomadaire, « le 22 Septembre ». Dans le cadre de son travail, Ramata Diaouré a sillonné le monde. En plus d’être une source d’inspiration pour ses jeunes consœurs de la presse écrite, Ramata fait, également, des publications scientifiques dans le domaine de la recherche en médecine traditionnelle. Sur ce terrain, elle a déjà à son actif un livre en ethnolinguistiques sur les savoirs et savoir-faire en langue bamanan : santé et travail de fer. Elue Femme battante 2014 par l’Alliance des Patronnes de la Presse Ecrite du Mali, Ramata Diaouré, mérite plus qu’un prix, aussi félicitation à la « sœur » !
Khadydiatou Sanogo
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