Ansar Eddine a fait mercredi 14 novembre d'importantes concessions, allant jusqu'à renoncer à imposer la charia dans tout le pays. Le mouvement islamiste tente ainsi de conjurer la menace d'une intervention armée africaine au Nord-Mali.
Menacé par la perspective d'une intervention militaire, le mouvement islamiste armé Ansar Eddine change de cap. « Nous renonçons à l'application de la charia sur toute l'étendue du territoire malien, sauf dans notre région de Kidal (nord-est) où la charia sera appliquée en tenant compte de nos réalités », a déclaré Hamada Ag Bibi, membre d'une délégation d'Ansar Eddine présente à Ouagadougou.
Le porte-parole de cette délégation, Mohamed Ag Aharib, a fait encore un autre geste, qui dépasse le simple rejet du « terrorisme » proclamé la semaine dernière par les siens. Si des « négociations » sont engagées avec les autorités maliennes, « on peut envisager les voies et les moyens par lesquels on peut se débarrasser du terrorisme, du trafic de drogue et des mouvements étrangers », a-t-il en effet affirmé.... suite de l'article sur Jeune Afrique