Accueil | Régions | Crise du Nord | Nord du Mali: Et ces «Algériens » de Kidal
Nord du Mali: Et ces «Algériens » de Kidal
Par L'Aube - Date: il ya 19 minutes
Taille de la police:
Ils ont des documents algériens. Et ce pays tente de les sauver…
Depuis des années, nombreux sont les responsables communautaires et autres notabilités de Kidal à avoir obtenu des documents administratifs, notamment des pièces d’identité algériennes. Ces documents seraient ainsi mis à leur disposition au niveau de certaines localités frontalières. Au départ, le fait paraissait anodin. Mais actuellement, le nombre « d’algériens » résidant dans la capitale de la 8è région administrative du Mali, serait tellement élevé que des soupçons commencent à naître autour de cette affaire qui commence à s’étendre dans beaucoup de localités du nord du Mali.
Ainsi, la quasi-totalité des responsables du Mnla et d’Ançardine dirigé par Iyad Ag Ghaly, possède actuellement la double nationalité malienne et algérienne. Et récemment, certains médias algériens évoquaient dans leurs différentes parutions la question des « populations algériennes » du nord du Mali. Une évocation étrange, d’autant que ces populations n’ont jamais existé officiellement. Cependant, selon certains observateurs, le fait que le Mnla, après l’échec de sa proclamation d’indépendance de l’Azawad, exige actuellement ce qu’il appelle « l’auto détermination », n’est pas fortuit. Ce mouvement qui agit sous la dictée de certains de ses parrains algériens, ne veut qu’une chose : faire passer Kidal et la zone carrément sous le contrôle de l’Algérie. La mise à disposition de documents algériens à des renégats de Kidal, constitue une des nombreuses étapes de ce plan machiavélique contre le Mali. Au nom du « bon voisinage », les autorités maliennes ont toujours fermé les yeux sur les nombreux signaux de déstabilisation envoyés à partir de l’Algérie. Les conséquences sont là. Toutes choses qui expliquent par ailleurs les tentatives actuelles du pouvoir algérien qui cherche à sauver (de l’intervention militaire) des gens plus attachés à l’Algérie qu’au Mali.