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Civils ciblés à Gao: les habitants réclament une réaction militaire
Publié le mardi 7 avril 2015  |  RFI
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© Autre presse par DR
Un convoi de l`armée française près du village de Bemba, entre Tombouctou et Gao




Gao, la principale ville du nord du Mali, a été touchée dimanche 5 avril par des tirs de roquettes, très tôt dans la matinée. Cinq roquettes ont été tirées, dont l'une a atteint une maison au nord de la ville, tuant une femme et blessant grièvement trois membres de sa famille. Les habitants disent leurs craintes et réclament un renforcement des mesures de sécurité.

Pour la première fois, dimanche 5 avril, des tirs de roquettes ont causé la mort de civils à Gao. L’une des cinq roquettes tirées sur la ville est tombée en plein centre-ville, détruisant une partie d’un domicile privé. Une jeune femme a été tuée et trois autres personnes ont été blessées. Le premier tir de roquette a retenti un peu après 6 h, heure locale. Ensuite, les tirs se sont succédé toutes les vingt secondes, rapporte au micro de RFI le maire de Gao, Sadou Haouna Diallo.

« Le problème est qu'il n'y a pas de patrouille »

Ces tirs ont eu lieu six jours après qu’un conducteur travaillant pour le Comité international de la Croix-Rouge a été tué dans une attaque menée par des jihadistes près de Gao. Le maire de la ville déplore l’insécurité permanente dans laquelle vivent les habitants de la ville. « Nous vivons du stress tous les jours, parce qu’il ne se passe pas une semaine sans que l’on ne tue quelqu’un à 20 kilomètres de Gao, sans que les gens ne marchent sur une mine. Il y a des problèmes toutes les semaines », raconte Sadou Haouna Diallo.

« Je ne suis pas militaire, mais je ne comprends pas : il y a un effectif militaire de 700 à 800 hommes à Gao ville et dans les alentours, à 20 km. Et on nous envoie des obus. Ça, je ne comprends pas. Et la ville non plus ne comprend pas », s’insurge-t-il. Pour le maire de Gao, « le problème est qu’il n’y a pas de patrouille. S’il y a des patrouilles, il n’y a pas de raison que les bandits fassent ce qu’ils veulent chaque semaine. »
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