Si les autorités sanitaires ne prévoient pas le transfert du dépôt illégal d’ordures situé tout juste à côté du chantier de château d’eau de la SOMAGEP à Kalabancoro, l’urgence s’impose de le faire.
Il est inadmissible de voir ce chantier de la Société Malienne de Gestion d’Eau Potable (SOMAGEP) de Kalabancoro situé tout juste à côté d’un dépôt d’ordures illégal de grande taille.
L’urgence s’impose donc de transférer ce dépôt qui est d’ailleurs illégal, car selon nos informations, ce dépôt d’ordures qui existe depuis 2002 n’est approuvé dans aucun plan de schéma d’urbanisme comme tel. Et il n’est sous le contrôle d’aucun service. Imaginez dans ce contexte le degré de dangerosité des déchets qui s’y trouvent.
D’ailleurs l’espace en question serait la propriété d’un tiers, que la population utilise depuis des années pour y déverser leurs ordures sans une quelconque autorisation officielle des autorités compétentes. Mais le paradoxe est que, la Mairie continue d’imposer des taxes à la population pour son usage sans même se donner de la peine d’évacuer les ordures jetées vers un dépôt final. En plus de son rapprochement à la SOMAGEP, ce dépôt continue de causer d’énormes dégâts aux familles environnantes qui sont victimes au quotidien de fumées toxiques qui les empêchent très souvent de dormir à chaque fois qu’on y met du feu pour abaisser sa hauteur.
En tout cas, les autorités doivent sérieusement se pencher sur la question dont la solution sera sans doute d’évacuer des ordures vers un dépôt final à défaut de le supprimer complètement, car il commence à être en plein centre du quartier populeux de Kalabancoro en raison des multiples concessions qui l’entourent actuellement avec tous les dégâts inimaginables sur leur santé. Un problème de société.
Modibo Dolo