Après les critiques émises par les autorités marocaines qui dénoncent que « le dossier malien est désormais traité de manière opportuniste par des parties directement intéressées, et loin de son contexte légal et régional, prôné par les Nations Unies », la médiation a tenu à faire une mise au point.
Elle a rappelé que la force et la crédibilité de l'accord de paix au Mali sont traduites également par les réactions ayant suivi le paraphe du document, soulignant notamment que le dialogue inter-malien mené à travers cinq rounds de discussion avait été "transparent, ouvert et inclusif".
Les pourparlers avaient été conduits avec "détermination, lucidité, patience, dévouement et entière disponibilité par une équipe largement représentative de la communauté internationale", a notamment indiqué la médiation internationale.
"Comme souhaité par les Maliens eux-mêmes tout comme par les instances internationales et régionales, le dialogue inter-malien a été transparent, ouvert et inclusif, y compris par l'implication de la société civile. La médiation a, tout au long du processus, donné toute la latitude aux parties afin d'exprimer leurs positions", a précisé l'équipe de la médiation.
L'équipe de médiation comprend la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest(Cedeao), l'Union africaine (UA), l'Onu, l'Union européenne (UE) et l'Organisation de la Coopération islamique (OCI), le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Par L'Indicateur du Renouveau
Source: L'Indicateur du Renouveau