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2ème anniversaire des Fare-An Ka Wuli : Le Mali face aux défis de la sécurité et de la gouvernance économique en débats
Publié le jeudi 9 avril 2015  |  Le Reporter Heddomadaire




Le parti Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (Fare-An Ka Wuli) a deux ans. La célébration de ce 2ème anniversaire a été marquée par la tenue d’une conférence-débats sur le thème : «Le Mali face aux défis de la sécurité et de la gouvernance économique». C’était le samedi 4 avril 2015 à la Maison des Aînés de Bamako.

Cette conférence-débats a été co-animée par le 1er vice-président du parti, Souleymane Koné, ancien Ambassadeur et le 3ème vice-président, Aboubacar Traoré, ancien ministre. C’était sous le magistère du président des Fare-An Ka Wuli, Modibo Sidibé, ancien Premier ministre, en présence de plusieurs partis politiques amis.

Dans son propos liminaire, Modibo Sidibé a rappelé que c’est grâce aux efforts des hommes, des femmes, des jeunes de toutes conditions, qui se sont battus pour à la fois implanter le nouveau parti et participer aux élections présidentielle et législatives, que les Fare-An Ka Wuli ont une bonne assise sur l’échiquier politique et sont dans le peloton de tête, après la tenue, il y a deux ans de son assemblée générale constitutive. Il dira qu’en tant que forces de renouveau et d’émergence, les Fare sont fondamentalement transformatrices, porteuses de changement politique, économique, social et culturel ; d’une gouvernance pour le développement ; de vision, de valeurs, de solidarité, de patriotisme et de panafricanisme.

Selon Modibo Sidibé, lors du 1er congrès du parti, tenu il y a un an, les militants ont imprimé trois orientations importantes. La première, c’est la Social-démocratie choisie comme option politique. D’autant plus que, à en croire le président du parti, la crise économique et sociale qui tourmente le monde représente un tournant qui montre les limites de la régulation marchande et le rôle irremplaçable de l’État régulateur et stratège. «Nous voulons, avec un Etat régulateur et stratège, que notre modèle social valorise la responsabilité de tous ; que chacun retrouve la voie de l'effort, du labeur ; que l’accès équitable aux ressources soit garanti à tous. Un modèle social pour qui la solidarité envers les plus faibles est une priorité, mais qui ne décourage pas les plus entreprenants», a-t-il déclaré.

La deuxième orientation, dira Modibo Sidibé, c’est la confirmation de la vision de sa formation politique à long terme du développement du pays que porte le projet «Mali Horizon 2030», véritable pacte d’avenir que le parti doit disséminer, débattre et constamment améliorer. Et enfin, la troisième orientation, c’est l’opposition. Respectueuses du jeu démocratique, dit-il, les Fare ont fait le choix d’une opposition républicaine et démocratique et y développent une culture de l’opposition responsable, critique et patriote. «Nous sommes animés par l’exigence de construire une alternative politique crédible pour notre pays et de donner une perspective à notre peuple», a laissé entendre le président des Fare.

«Nous ne nous lasserons pas de faire connaître le sens de notre démarche, le pourquoi, le contenu de la nouvelle offre politique ; de renforcer la capacité des Fare à rassembler autour d’un projet qui s’adresse aux défis et enjeux de l’heure et qui pose les jalons de l’engagement et de l’espérance. Nous sommes convaincus que la participation, le dialogue et le débat ouvert doivent être remis au cœur de l’action politique rénovée et répondre aux préoccupations concrètes des Maliennes et des Maliens. C’est tout le sens de notre présente rencontre autour de ce qui préoccupe nos compatriotes», a déclaré Modibo Sidibé.

Les défis de la situation sécuritaire et socio-économique

Parlant de la dégradation de la situation sécuritaire et économique et de l’absence de perspectives, le président des Fare a indiqué que la pertinence d’examiner ces défis ensemble est avérée, tant l’absence de sécurité hypothèque les efforts de développement et réciproquement la fragilité socio-économique favorise les conflits et l’insécurité.

Aux dires de Modibo Sidibé, la question cruciale du Nord du Mali (terrorisme, économie criminelle, groupes armés, absence de l’Etat…) domine la question sécuritaire qui pourtant ne se réduit pas à elle. À l’en croire, la recrudescence de l’insécurité urbaine et interurbaine sur l’ensemble du territoire, les vols de bétail en milieu rural sont sources d’inquiétude pour les populations, réduisent leur mobilité et pèse sur les économies locales.

Il a souligné que les récents actes terroristes à Gao et à Bamako ont fini de convaincre définitivement les Maliens de la dimension jihadiste régionale de l’insécurité qui frappe ici, comme ailleurs. Au regard de ces constats, selon Modibo Sidibé, la forte interrogation, c’est la capacité de l’Etat à contrôler son territoire et à assurer la protection des citoyens et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le président des Fare a précisé que le tissu économique a été fortement impacté par la crise multidimensionnelle, l’accentuation des précarités dans le Nord comme le chômage des jeunes, la relance économique en panne, la crédibilité de l’Etat affectée par les problèmes de gouvernance, des indicateurs sociaux critiques.

Dans son mot de clôture de la conférence-débats, Modibo Sidibé a remercié les participants pour la qualité de leurs contributions, questions et échanges.

Diango COULIBALY
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