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Mali : Bérets rouges, Bérets verts, Chèches bleues…
Publié le lundi 14 mai 2012   |  MediaPart




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Sur la trace de la guerre en Libye en 2011, un autre malheur gagne une contrée africaine : le Mali est divisé à deux en une semaine, à ce printemps de 2012.

Dans le nord, les Touaregs armés (Chèches bleues) contrôlent la moitié du territoire du pays. Alors à Bamako, la capitale malienne et le sud, se raidissent les deux autres forces armées : les Bérets rouges (les commandos parachutistes, fidèles à l’ancien président, Amadou Toumani Tour) et les Bérets verts (la junte, ou les ex putschistes).

Le coup d’Etat du 22 mars, fait chuter la présidence d’ ATT. Dès lors, il y a tant de chose qui se déroule : le 6 avrilun accord est signé par la CEDEAO (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) et les putschistes, lequel fixe un processus de 40 jours comme période de transition; mi-avril, 22 responsables de politiques ont été arrêtés, et transférés au camp de Kati. Puis, un contrecoup d’Etat s’est avorté dans la nuit du 30 avril au premier mai, causé plusieurs dizaines de morts et de nombreux blessés, les combats entre les Bérets rouges et les Bérets verts se déroulaient dans des différents lieux, cette situation malheureuse s’exprime une telle réalité que, en Afrique, même un pays était démocratique comme le Mali, des frères d’armées s’étaient entre-tués des uns des autres.

Et pendent ce temps, la crise conquiert davantage le terrain dont la situation est de plus en plus compliquée. Compliquer, parce que les multiples conflits s’y déploient sans stop: les discutions amènent des désaccords entre la junte CNRDRE (Comité national pour le Redressement de la Démocratie et la Restauration de l’Etat) et la CEDEAO qui tissent des tensions en plongeant le Mali dans l’invisibilité.

Compliquer, c’est aussi, comme tout le monde le sait, le Mali est l’un des pays les plus pauvres de l’Afrique. Ainsi qu’il s’agit de la lutte pour contre la famine, la lutte pour améliorer le niveau de santé... où le taux de mortalité est encore très élevé, selon un rapport issue des études de l’Unicef, en 2009, les enfants de moins 5 ans au Mali, il y a 229 enfants sur 1000 qui n’ont pas été survécus. Alors, aujourd’hui, une population qui avait tant souffert, doit subir encore plus de détresses : crevé de faim, épuisé par le déplacement, désespéré sur la voie exilée…

Compliquer, car il est apercevable que les implications externes s’y mêlent; la tentative d’y exercer plus d’influences des Puissances est réellement présente… bref, à ce moment, c’est encore l’instabilité et l’incertitude qui règnent le pays.

Une transition de 40 jours va toucher à sa fin, le 22 mai s’approche… mais, à Bamako, après quatre jours de négociation, les médiateurs de la CEDEAO quittent le Mali, et le plan de trouver un moyen pour sortir à la crise malienne, semble sans un véritable succès.

Tandis qu’entretemps, les Bérets verts les, les Bérets rouges et les Chèches bleues, eux, chaque groupe d’armée défend leur propre position sur l’ensemble du Mali. Par ailleurs, on ne voit toujours pas claire qui va conduire ce pays vers des élections et qui va aider le peuple malien à rétablir l’ordre démocratique.

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