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L'Essor N° 17313 du 15/11/2012

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Economie : normes et qualité, une culture en voie d’acquisition
Publié le vendredi 16 novembre 2012  |  L'Essor


9eme
© aBamako.com par as
9eme édition des Journées maliennes de la qualité et de la journée mondiale de la normalisation
13/11/2012. Bamako. CICB. Organisé par le ministre de l`Industrie et du Commerce en collaboration avec l`Agence Malienne de la Normalisation et de la Promotion de la Qualité (AMANORM) et l`Association Malienne pour la Qualité (AMAQ).


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Le ministère du Commerce et de l’Industrie en collaboration avec l’Agence malienne de normalisation et de la promotion de la qualité (AMANORM) et l’Association malienne pour la qualité (AMAQ) a lancé concomitamment, mardi, les activités de la 9ème édition des Journées maliennes de la qualité et de la Journée mondiale de la normalisation.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée au Centre international de conférence de Bamako en présence du secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie, Mamadou Traoré, du président de l’AMAQ, Abdramane Dembélé, et du directeur général de l’AMANORM, Yaya Niafo.

Les deux événements couplés ont respectivement pour thème « avec moins de déchets, les normes augmentent l’efficacité » et « la gestion de la crise en entreprise ». Les trois jours de travaux entendent contribuer à la préservation et la consolidation de l’économie malienne.
Notre pays célèbre chaque année la Journée mondiale de la normalisation en tant que membre de l’Organisation international de normalisation (ISO, sigle anglais).

« La normalisation et la mise en place de l’infrastructure qualité sont des facteurs incontournables de réussite pour nos entreprises et une nécessité indispensable à la croissance de notre économie », a souligné le DG de l’Amanorm, Yaya Niafo. C’est pourquoi, le gouvernement a conçu une politique de développement industriel en mars 2010, avec comme axe majeur, l’amélioration de la compétitivité des entreprises à travers la promotion de la normalisation, de la qualité, de la propriété industrielle et de la maintenance industrielle.

Yaya Niafo relève que les thèmes retenus cette année contribuent à intégrer davantage les activités commerciales et de production dans le tissu économique pour renforcer notre position concurrentielle et éviter à notre pays d’être un simple marché de consommation.
Le secrétaire général du ministère du Commerce et de l’Industrie, Mamadou Traoré, décrit les normes comme un ensemble de paramètres qui permettent de classer les produits en catégories et de les décrire en termes cohérents et compréhensibles par les acteurs du marché. Elles établissent donc des dispositions ayant pour effet de réduire une inutile diversité sur le marché et permettent ainsi des économies d’échelle avec une réduction considérables du coût unitaire de production.
Ainsi, elles sont liées à la qualité des produits et à des processus de production stables et bien définis. La normalisation et la qualité s’imposent comme des outils stratégiques indispensables à la préservation de la santé et la protection de la vie, la protection des consommateurs, la protection de l’environnement.

Le respect des normes est, de son point de vue, un défi majeur que nos entreprises doivent relever face aux nouveaux enjeux de développement.
Conscients que la normalisation constitue un facteur de réussite de nos entreprises, les pouvoirs publics ont institué en 1992, un système national de normalisation et de contrôle de la qualité (SNNCQ) à travers lequel sept comités techniques oeuvrent à l’élaboration des normes : les comités techniques « céréales et dérivés », « fruits légumes et oléagineux », « chimie et environnement », « textiles, cuirs et peaux », « génie civil et matériaux de construction », « électronique », « denrées alimentaires d’origine animales », « biocarburant » et « transport ».

L’implantation et le développement d’une culture de respect des normes constituent, selon Mamadou Traoré, une action fondamentale pour notre pays. Il est important, dit-il, de retenir que la prise en compte des normes dans nos activités de tous les jours permettra à l’humanité toute entière d’éviter de nombreuses situations de crises souvent regrettables suite à une négligence coupable des spécifications techniques des normes.
« Le respect des normes est le facteur qui aujourd’hui, garantit à nos producteurs un prix rémunérateur de leurs produits sur le marché international et assure la protection des consommateurs contre les produits de mauvaise qualité », argumente-t-il. A cet effet, il invite toutes les entreprises et toutes les structures de l’administration à la réduction des écarts de qualité qui permettra non seulement d’évaluer les efforts dans le domaine de la normalisation mais aussi de consolider les acquis.

L’efficacité de la politique de prévention et de gestion de crise dépend en grande partie, selon le président de l’Amaq, de l’implication de nombreux acteurs impliqués, notamment aux différents échelons qui doivent assurer en même temps la gestion des entreprises et celles des risques majeurs identifiés dans le cadre d’une démarche coordonnée. Abdramane Dembélé a donc demandé aux participants de profiter de ces Journées pour analyser les multiples enjeux que soulève l’amélioration de la sécurité des entreprises en liaison avec la prévention et la gestion des crises dans le cadre d’un développement durable.

Fatoumata NAFO

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