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Promotion artistique : Ballaké Sissoko nous revient avec « At peace »
Publié le samedi 17 novembre 2012  |  Bamako Hebdo




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Avec la crise sociopolitique que connaît notre pays, les artistes maliens ne manquent pas d’inspiration, qu’ils soient au pays ou à l’étranger, ils célèbrent le Mali. Surtout en cette période où la paix demeure l’un des plus grands souhaits de la population. C’est pourquoi Ballaké Sissoko et un autre grand de la kora mandingue viennent de faire un album sur la paix.

Ballaké Sissoko est né à Bamako dans une famille de musiciens. A 13 ans, il est monté pour la première fois sur scène à l’occasion de la biennale du Mali qui réunissait des artistes de toutes les ethnies et de toutes les régions du pays. Une école pour détecter et former les artistes maliens. C’est en tant que joueur de kora, qu’il a participé à un un ensemble instrumental d’une vingtaine de personnes originaires de la région de Koulikoro. Selon Ballaké Sissoko, c’est après la mort de son père en 1981, qu’il reprend l’ensemble instrumental du Mali fondé par son aîné. C’est avec cet ensemble qu’il se produit pour la première fois en France en 1984 à l’invitation de la Fondation Raoul-Follereau qui lutte contre la lèpre. »C’était mon premier long trajet en avion. J’ai découvert à mon arrivée le métro et le froid. J’ai foncé à la Tour Eiffel comme tou bon Malien qui se respecte. Ça m’a fait rêver. Moi qui n’avais fait que 5 voire 6 ans d’études, j’ai découvert un autre mode de vie, un autre regard sur la vie et j’ai eu envie d’apprendre la langue. »Moi, ça m’est égal de vivre ici ou là-bas, mais il se trouve que j’ai plein de choses à faire au Mali. J’ ai ma famille sur place, mais aussi ma vie. J’y retourne donc toujours. J’aimerais juste avoir la carte de résident français pour faciliter mes va-et-vient, ne pas risquer une annulation de tournée du fait d’une obtention tardive d’un visa ou d’un refus. »

Qui mieux que ce Malien, musicien et artiste de naissance, Ballaké Sissoko, pouvait chanter la paix, qui mieux que ce koriste au jeu clair et vivifiant comme l’eau des cascades pouvait donner de l’espoir en ces temps troublés. Paisible et digne, Ballaké Sissoko se raconte au fil des mélodies de cet opus « At Peace » enregistré avec la participation d’amis dont le violoncelliste et producteur Vincent Segal. Le violoncelliste Vincent Segal trouve légitime de travailler avec Ballaké. Ils ont souvent joué dans des manifestations organisées par les ambassades de France. Cet album mandingue par le choix de ses titres à l’exception de l’adaptation du brésilien Asa Branca (Luiz Gonzaga) devait être enregistré à Bamako. Il a finalement été enregistré au studio du contrebassiste de jazz, Ken Carter à Angoulême en raison des évènements qui secouent le Mali.

Le solo au quintet a été enregistré avec Aboubacar dit Badian Diabaté et Moussa Diabaté aux guitares, Fassery Diabaté au balafon. Dans le cadre de la promotion de cet album, Ballaké est en tournée européenne et doit jouer à Paris en décembre prochain.

Kassim TRAORE

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