Au cours d’une réunion à Paris, les ministres français, allemand, espagnol, italien et polonais ont publié une déclaration conjointe dans laquelle ils s’engagent à former les troupes maliennes et ouest-africaines.
La réunion des ministres des Affaires étrangères européens se tenait dans la foulée du sommet des chefs d’Etats africains dimanche dernier à Abuja. Le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, a déclaré que les événements au Mali ne concernaient pas seulement l’Afrique, mais pouvaient aussi avoir des conséquences pour l’Europe.
C’est en principe ce 19 novembre, à la suite du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne qu’on en saura un peu plus sur les ressources militaires que l’UE envisage mobiliser pour l’entraînement des forces africaines au Mali.
Par ailleurs, François Hollande s’est entretenu par téléphone avec le chef de l’Etat par intérim malien Dioncounda Traoré. Le communiqué de l’Elysée précise que le président français a confirmé à Dioncounda Traoré la volonté de la France de faire voter une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies avant la fin de l’année pour autoriser le déploiement d’une force africaine au Mali, comme le demande la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest.
Pendant ce temps, la médiation se poursuivait. Le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne a reçu vendredi pour la première fois, ensemble, des délégations d’Ançar Eddine et du MNLA.
Les deux groupes dont des délégations se trouvent depuis plusieurs jours à Ouagadougou, se disent ouverts au dialogue pour éviter une intervention étrangère au nord Mali.