Le temps presse désormais pour les bandits armés qui n’ont d’autre porte de sortie que de prôner le dialogue. Cependant, au même moment, Iyad et ses ouailles jouent à la provocation tout en affirmant leur projet d’abandonner l’application de la sharia sur tout le Mali, à l exception de la 8ème région (Kidal, le fief de Iyad Ag Ali)
En réponse, Cheick Modibo a levé toute équivoque en indiquant que la Charia ou loi islamique ne sera pas appliquée sur un centimètre carré du Mali.
Conséquence logique : Depuis le début de la semaine dernière, les démarches se multiplient en faveur d’une intervention militaire rapide dans le nord du pays afin de déloger les bandits armés. On rappelle entre autres la visite du Président nigérien Mahamadou Issoufou à Paris, la rencontre des chefs d’Etat de la CEDEAO et la validation de leur feuille de route par l’Union Africaine. Il reste désormais la validation par les nations unies qui doivent autoriser l’intervention militaire.
Se rendant compte de la tournure des évènements, les rebelles n’ont eu d’autres choix que de s’abattre sur leurs alliés en l’occurrence le Président burkinabé Blaise Compaoré et son homologue algérien Abdel Aziz Bouteflika, afin de plaider sinon d’imposer la négociation comme seul moyen de la résolution de la crise.
Comment croire à des individus sans foi ni loi qui ne connaissent rien d’autre que le vol, les razzias, les prises d’otages comme seuls moyens de subsistance. Ils ne vivent que de l’argent facile. Certains d’entre eux ont été fonctionnaires mais pensaient tout de même que ce qu’ils gagnent est insuffisant pour se prendre en charge.
Aux yeux des bandits armés, l’intervention militaire au nord a pour objectif de les exterminer. Car, les pays frontaliers que sont la Mauritanie, l’Algérie et le Burkina Faso censés être les refuges des bandits sont désormais contraints de collaborer en fermant leurs frontières en cas de traque des forces militaires au Nord. A l’instar du Niger, tous doivent contribuer à anéantir le banditisme armé qui n’a que trop duré.