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Le Républicain N° 4499 du 6/11/2012

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Les brèves du « Le Républicain » Négocier avec Ansar Dine ou pas : Les variations de Cheick Modibo Diarra
Publié le lundi 19 novembre 2012  |  Le Républicain


Conference
© aBamako.com par as
Conference de presse du premier ministre Cheick Modibo Diarra
11/10/2012. Bamako. Domicile du premier ministre.


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Le langage du Premier ministre Cheick Modibo Diarra change, selon les lieux ou peut-être selon l’interlocuteur. Tantôt il n’y a pas de négociation possible avec Ansar Dine, tantôt il faut obligatoirement négocier, la position du Premier ministre Cheick Modibo Diarra varie comme autant en emporte le vent. Du mois de septembre à ce jour, le premier ministre ne parvient pas à se situer sur la question du nord notamment pour une sortie de crise, soit par la voix du dialogue ou par l’option militaire.

Les incohérences dans les déclarations du Premier ministre sur cette question nationale, n’inspirent pas confiance et dénoteraient d’une absence de stratégie en ce qui concerne le Nord du Mali. Hier à Ouagadougou, où il s’est entretenu avec le médiateur dans la crise malienne, le président Blaise Compaoré, le premier ministre s’est dit favorable a la négociation avec les différents groupes armées pour une sortie de crise. Une déclaration de plus qui vient mettre en contradiction son allocution, lors de la 67 session de l’Assemblée générale des Nations Unies où il a déclaré que la négociation avec les groupes armés n’avait rien donné depuis des années et que nous n’allions pas négocier avec les terroristes.

La CNAS – Faso Hèrè invite le Gouvernement à récuser le Président Compaoré comme médiateur dans la crise malienne

Dans une déclaration déposée à notre rédaction, la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire Faso Hèrè (CNAS – Faso Hèrè) invite le Gouvernement de la République du Mali, à prendre les dispositions pour récuser officiellement et publiquement le Président Blaise Compaoré comme médiateur auprès de la CEDEAO du règlement politique de la rébellion armée dans le Nord Mali.

La Convention Nationale pour une Afrique Solidaire Faso Hèrè (CNAS – Faso Hèrè) dénonce « l’attitude partisane et inamicale du médiateur proposé par la CEDEAO pour la résolution de la crise au Mali, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso », indique la déclaration en date du 17 novembre 2012 et signé par le Secrétaire Politique, Dr Koulougna Edmond Dembélé. En effet, les actes posés par le Président Compaoré et les déclarations faites par lui depuis sa désignation jusqu’à nos jours révèlent clairement qu’il a pris faits et cause pour les mouvements sécessionnistes, terroristes et jihadistes contre la nation malienne au lieu d’être impartial, selon la déclaration du parti de l’ancien Premier ministre Soumana Sako. Il y a si peu, il déclarait que la République du Burkina Faso partageait 1000 km de frontière avec la République d’AZAWAD. Tout récemment, non content d’offrir le gîte, le couvert et de dérouler le tapis rouge pour les ennemis du Mali, il vient d’accueillir la délégation du MNLA exhibant son drapeau et, d’exprimer sa volonté de réunir toutes les communautés du Nord Mali pour qu’elles élaborent une plateforme commune de négociation contre le gouvernement du Mali, poursuit la déclaration. La CNAS – Faso Hèrè tient à préciser qu’au Mali, il n’existe pas de Nord ni de Sud. Il existe plutôt des groupes sécessionnistes qui, pour se renforcer, se sont alliés au terrorisme international et au jihadisme pour illégalement occuper une partie du Mali, précise le parti. Ces groupes terroristes ne représentent ni la majorité des Touaregs ni la volonté des Touaregs et les Touaregs eux-mêmes sont minoritaires dans les zones occupées. « Proposer à ces différents groupuscules de se joindre aux autres communautés d’un soi-disant Nord sans exiger leur désarmement préalable c’est non seulement les renforcer contre le Mali mais c’est surtout vouloir coûte que coûte consacrer la partition du Mali. Il se peut que l’étendue du territoire national du Mali dérange le Président Blaise Compaoré, il se peut que sous le couvert du MNLA et d’Ansar Dine et d’autres groupes terroristes, il veuille satisfaire des désirs profondément cachés en lui depuis fort longtemps. Cependant, ces faits et gestes le disqualifient comme médiateur de la crise malienne car tout prouve qu’il est juge et partie dans cette crise », selon la déclaration du CNAS – Faso Hèrè. Nous invitons, le Gouvernement de la République du Mali, à prendre les dispositions pour récuser officiellement et publiquement le Président Blaise Compaoré comme médiateur auprès de la CEDEAO du règlement politique de la rébellion armée dans le Nord Mali. « Blaise est le commandant en chef des forces Terroristes contre la République du Mali. Il ne peut plus être impliqué dans quelque négociation que ce soit concernant la crise malienne », selon la déclaration.

Droits de l’homme / Une mission de la francophonie à Bamako

Trois experts de la l’Organisation internationale de la Francophonie, dont un canadien et un Béninois, séjournent à Bamako pour aider le Mali dans l’élaboration de son rapport périodique universel (RPU). Selon nos sources ce rapport devait être déposé depuis le mois de septembre. Ainsi, grâce à l’aide de ces experts, ledit rapport sera déposé au Comité des droits de l’homme de la francophonie.

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