Quand sa population martyrisée est déplacée et réfugiée par centaines de milliers, dans le pays et chez les voisins, distribuant péniblement ses souffrances,
Quand il faut assister, bouleversé mais impuissant, à ce triste ballet de convois humanitaires dans un pays qui se proclamait fièrement puissance agricole en maturation,
Quand un si terrible drame s’abat sur son pays,
Les partis politiques en cause ne sont-ils pas en devoir de s’interroger, et en conséquence de faire profil bas, de s’amender et de demander pardon au peuple avant de s’agiter dans la pêche aux voix pour la reconquête du pouvoir ?
Le drame infligé à notre pays n’est que la conséquence logique d’une douloureuse dérive de la mise en œuvre institutionnelle et d’une déchéance morale politicienne qui précipitèrent notre vaillante armée dans le chao qui lui a été hélas prescrit !
Demander pardon au peuple dans ces circonstances, c’est lui porter un respect dû, et c’est lui présenter une toute petite preuve de grandeur d’âme, que le pardon demandé soit accepté ou tout simplement boudé.