Mali: situation "plus claire" depuis que tous ont accepté dialogue selon Alger #aBamako

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Mali: situation "plus claire" depuis que tous ont accepté dialogue selon Alger

Publié le lundi 19 novembre 2012 | AFP

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Enlèvement de diplomates algériens au Mali:Nabil al-Arabi et Mourad Medelci animent un point de presse.
23 avril 2012. Algérie. Le Secrétaire Général de la ligue arabe Nabil al-Arabi et le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci affirment face à la presse que les Sept diplomates algériens enlevés à Gao dans le nord-est du Mali sont en bonne santé. Photo: M.Mourad Medelci, ministre algérien des Affaires étrangères

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ORTM - 19/10/2012

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ALGER - Le ministre algérien des Affaires étrangères Mourad Medelci a estimé lundi que les choses étaient devenues "plus claires
maintenant" au Mali depuis que la solution politique est acceptée par tout comme prioritaire.

"La priorité est de trouver une solution politique fondée sur le dialogue", a-t-il dit, soulignant que "des efforts doivent être déployés aussi bien au Mali que dans les pays du voisinage ainsi que par les autres partenaires", selon ses propos tenus en arabe sur la radio nationale.

Cette solution "constitue désormais une conviction pour toutes les
parties", a-t-il déclaré sans les identifier, avant d`ajouter que "les choses sont plus claires maintenant".

Alger a convaincu les rebelles touareg d`Ansar Dine d`entrer dans la
négociation et de renoncer à ses alliés, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l`unicité du Jihad en Afrique de l`Ouest (Mujao), avec lesquels il impose la loi au Nord du Mali.

Le 11 novembre, la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) a approuvé l`envoi au Nord du Mali, contrôlé par des groupes islamistes armés, d`une force militaire soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux.

Malgré ces bruits de bottes, l`ONU doit encore donner son feu vert à une intervention militaire, avant le 27 novembre.
Le rapport de l`envoyé onusien pour le Sahel, Romano Prodi, venu à Alger le 8 novembre, "donnera une nouvelle impulsion à la solution politique" selon M. Medelci.

"Nous voulons une solution politique et la réalité aujourd`hui conforte la position de l`Algérie, notamment après les récentes déclarations de responsables du groupe Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), qui ont affiché leur volonté d`engager un dialogue avec le gouvernement malien à Bamako", a-t-il poursuivi.

Dimanche dernier à Ouagadougou, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra avait jugé "inévitable" le dialogue avec Ansar Dine et le MNLA, deux mouvements "maliens".

La solution militaire était "à l`ordre du jour", mais aujourdhui "la
priorité est accordée à la solution politique", s`est réjoui M. Medelci.

bmk/cnp

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