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Mali : le gouvernement élabore des études afin d`identifier les goulots d`étranglement dans le cadre de la lutte contre le paludisme
Publié le mardi 20 novembre 2012  |  Xinhua


Mali
© Autre presse par DR
Mali : Le premier Ministre et son gouvernement


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BAMAKO -- Dans le but d'identifier les goulots d'étranglement relatifs à la disponibilité continue des antipaludiques et leur utilisation correcte, une enquête a été menée au Mali, révélant que sur 1 961 070 cas cliniques de paludisme dans les formations sanitaires, seulement 31,51% ont été confirmés par microscopie, a-t-on appris lundi lors d'une restitution de l'enquête.

Les organisateurs de cette rencontre de restitution portant sur une enquête de vérification de la disponibilité, de l' accessibilité et l'utilisation des antipaludiques, ont indiqué que « Au Mali en 2011, le Système local d'information sanitaire (SLIS) a rapporté 1 961 070 cas cliniques de paludisme dans les formations sanitaires, ce qui représente 41,11% des motifs de consultations curatives », ajoutant que « Sur ces cas, seulement 31,51% ont été confirmés par microscopie ». Selon ceux-ci, le paludisme est ''la première cause de mortalité et de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans''.

A noter qu'au Mali, ''de 2010 à 2012, quatre enquêtes'' ont été réalisées et des recommandations ont été formulées à chaque fois afin ''d'améliorer la situation''.
Parmi les principales recommandations issues de la présente restitution, retient « le remplissage des supports de gestion des intrants par les gestionnaires des dépôts de vente ; la confirmation des cas avant traitement et l'application correcte des directives thérapeutiques par les prescripteurs ».

Au Mali, « la politique actuelle de prise en charge du paludisme recommande le diagnostic biologique systématique des suspects avant l'administration d'antipaludique. Le traitement des cas simples se fait avec les combinaisons thérapeutiques à base de durés d'artémisinine et les traitements des cas graves avec quinine injectable, entre autres », ont-ils rappelé en tout en précisant que « les intrants de lutte sont gratuits chez la femme enceinte et l'enfant de moins de 5 ans ».

Présidant la cérémonie d'ouverture de la rencontre, Dr Mountaga Bouaré, représentant le ministre malien de la santé, a évoqué les énormes efforts consentis par son gouvernement et ses partenaires dans le cadre de la lutte contre le paludisme. M. Bouaré a indiqué que dans le cadre de l'appui de la Protection maternelle infantile (PMI) au Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), son pays dispose d'un programme (Management Sciences for Heath), qui vise à ''renforcer le systhème de gestion logistique des antipaludiques''.

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