Quelle impression avez-vous après cette finale 2012 ?
Je suis content parce que nous venons de vivre dans l’allégresse une finale inédite qui vient couronner plus de quatre mois de compétition et qui a regroupé plus 700 jeunes issus de Kati et de Bamako. Ce tournoi a été l’occasion pour ces jeunes de se connaître, de se côtoyer et de partager des moments intenses ensemble. Qu’est-ce qu’il y a de plus beau qu’une jeunesse unie ? Mon objectif est d’aider cette jeunesse à s’épanouir et à aller dans la même direction. C’est de cela que nous avons besoin, aujourd’hui, au Mali. C’est nous qui constituons l’avenir du Mali et personne ne fera le Mali à notre place.
Pourquoi avez-vous décidé de placer cette 3ème édition sous le signe de la paix ?
La crise que nous traversons est sans doute la plus difficile que notre pays ait jamais connu. Donc, la culture de la paix et de la tolérance doit être traduite dans tous les actes que nous posons. Le public que j’ai vu me montre à suffisance que nous sommes unis et que rien ne nous empêchera de faire face à cette crise.
Malgré la crise, avez-vous honoré votre engagement à travers l’organisation de cette 3ème édition ?
C’est vrai, cette troisième édition intervient dans une situation économique difficile. Comme je l’avais dis, nous devons être encore plus forts et plus soudés. Rien que la joie et la ferveur qu’à engendré cette finale, nous pouvons nous réjouir de pourvoir réaliser quelque chose. C’est de permettre à cette jeunesse de s’épanouir. Dieu merci, la Coupe devient plus populaire d’année en année. Nous nous réjouissons, la Commission d’organisation et moi-même, de la participation des équipes de Bamako et je dis bravo à celle de Samè qui a remporté le trophée, avec à la clé un taureau.
Quel appel avez-vous pour le public qui est massivement sorti ?
Je lui dis grand merci pour le déplacement massif et je l’invite à être davantage plus soudé.
