L’eau, l’électricité, les céréales et la sécurité, voilà en somme ce qui manque de plus en plus aux populations de la région de Tombouctou. Cette révélation a été faite dans un rapport publié samedi dernier, 17 novembre 2012, par l’Association pour le Développement du Cercle de Goundam (ADCG)
Ledit rapport a été enregistré suite à une mission effectuée par une délégation des ressortissants de la région de Tombouctou. Cette mission qui s’est déroulée du 12 au 22 octobre 2012, avait pour objectif de faire l’état de lieux de l’occupation au niveau de la région de Tombouctou et de s’enquérir de la vie des populations de tous les cinq cercles de la région, à savoir, Diré, Goundam, Rharouss, Niafunké et Tombouctou.
Dans le rapport de l’ADCG, il ressort que la région de Tombouctou reste encore marquée par le brassage humain, dés déchirements au niveau du tissu social, des tensions latentes, des oppositions politiques qui influent fortement sur l’esprit d’entraide et sur les liens de parenté.
Quant à la sécurité, elle s’est fortement dégradée, selon le même rapport, surtout avec la circulation des armes légères. Et au chapitre de l’économie, la situation est intolérable, indique le même dossier. Les besoins curiaux des populations sont, entre autres, l’eau, l’électricité, les vivres et surtout la sécurité.
Lors de la présentation de ce document qui a eu lieu le samedi 17 novembre à la Maison de la presse, le président de l’ADCG, Abdoulaye Albadia Dicko, par la voix de son regroupement, a fait des propositions de sortie de crise aux autorités maliennes de la transition. Il s’agit notamment de la prise de dispositions urgentes permettant le retour de certains services sociaux de base que sont, en l’occurrence, l’eau, l’électricité, la santé l’éducation et l’agriculture.
L’ADCG interpelle également le Gouvernement de transition à une ouverture officielle des négociations pour la paix et à mettre en place une stratégie de communication pour éviter les risques de dérapages et de guerre civile.