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L’intervention militaire de la CEDEAO en question: L’inconstance d’IBK mis à nu par Me Hamidou Diabaté
Publié le lundi 14 mai 2012   |  Aurore




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Depuis leur pacte de 2007, dans le cadre notamment de l’autre FDR (Front pour la Démocratie et la République), Me Amidou Diabaté et IBK, parlementaires élus respectivement sous les couleurs du PARENA et du RPM, ne se sont jamais éloignés l’un de l’autre qu’avec le coup d’Etat du 22 Mars. La rupture a été consommée du fait que l’un est un démocrate de principe et l’autre de circonstance. Le premier, malgré l’intimidation et la violence ambiantes, s’est insurgé contre le putsch que le second a accueilli, lui, avec une sournoise circonspection. La dimension du fossé, qui sépare l’avocat de l’ancien PM d’Alpha, s’est ainsi révélée au grand jour samedi dernier, à la faveur de la conférence des cadres du Front Uni pour la Sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR). En abordant la polémique autour de l’intervention militaire de la CEDEAO, Me Amidou Diabaté s’est dit étonné de la position d’IBK, et pour cause : Ministre de la justice dans le gouvernement de l’ancien PM d’Alpha, il a été témoin du combat que celui-ci à mené en faveur d’une utilisation de la même CEDEAO aux fins de réinstaller Ahmed Tijan Kaba alors balayé par des putschistes en Sierra-Leone. Signe des temps, visiblement, car IBK qui se battait pour mériter la compagnie du démocrate Konaré est différent d’IBK qui fait des pieds et des mains pour être en pôle position par rapport à la transition.

Nord-Mali : Le chantage d’Iyad à Bamako

Après Tombouctou où il a été aperçu les premières heures de l’occupation, le combattant touareg converti en Jihadiste, Iyad Ag Mohamed, a fait une entrée très remarquée dans la ville de Gao, la semaine dernière. Après avoir paradé avec près d’une centaine de véhicules tout terrain dans la Cité des Askia, le signataire de l’Accord d’Alger et ancien employé de l’Ambassade du Mali à Djedda, a pris langue avec les autorités traditionnelles locales de la Cité des Askia. Il ressort de ses entretiens avec ces derniers, à en croire du moins nos sources, que Iyad n’entend reculer d’un pouce par rapport à la motivation de son nouveau combat. La charia, selon toute évidence, demeure une revendication non négociable et au nom duquel Iyad se dit même disposé à la collaboration pour bouter les indépendantistes du MNLA. Comme quoi, la libération du territoire à se yeux ne peut intervenir qu’en échange d’une application de la loi islamique au Mali.

Arcanes politiques : Modibo Sidibé porté disparu ?

La question se pose dans bien de milieux politiques maliens. L’ex Premier Ministre d’ATT, objet de multiples séquestrations par la junte ayant déposé son ancien employeur, n’a plus donné trace de vie depuis les sanglants affrontements entre unités de l’armée malienne. Dans la foulée de cet événement particulièrement macabre, plusieurs hauts responsables et collaborateurs du régime se trouvaient dans le collimateur de la junte et sont devenus les cibles de toutes sortes de persécution, de calomnie et d’humiliation. Parmi eux figurent naturellement le candidat de Faso Denyuman sur lequel les supputations vont bon train depuis le 30 Avril dernier. Selon certaines sources, Modibo Sidibé a regagné Paris après un bref séjour à Abidjan en passant par Ouaga. D’autres jurent en mettant le doigt au feu qu’il n’a pas bougé de Bamako. En tout cas, à la différence d’autres personnalités, lui n’a nullement été aperçu à l’Aéroport de Sénou où la junte s’était formellement opposé successivement au passage d’ATT et de Soumaïla Cissé.

Insécurité à Bamako : Quand le cnrdre joue à se faire peur

La rumeur a tant circulé et s’était si répandue dans la capitale que certains confrères de la place ont jugé bon de s’en faire l’écho, quitte à la répandre davantage. Il s’agit d’un prétendu tract comportant des menaces d’attaques ciblées contre tous les symboles de l’armée malienne et certains bâtiments publics dont l’enseigne s’associe à la grande muette. Le CNRDRE en a pris une peur bleue, au point de mobiliser le ban et l’arrière-ban. Entre Kati et Bamako, les unités militaires et paramilitaires ont pris position et sont prêtes à déclencher les gâchettes au moindre mouvement suspect. Alerte a été donnée également un peu partout dans la capitale par les mieux informés à leurs proches, pour qu’ils limitent leurs déplacements dans l’après-midi du jeudi. Mais ce qui était annoncé comme une autre attaque de mercenaires n’était que du vent, et il n’est pas exclu que certains, dans les rangs du CNRDRE ou de ses associés, tentent de légitimer les excès de la junte en jouant sur le registre des fausses alertes et les probabilités d’une attaque, depuis l’offensive des bérets rouges contre les bérets verts.

La Rédaction

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