Le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Korofina a servi de cadre mardi à une rencontre du bureau de la structure chargée de la supervision et du suivi des élections avec une mission des Nations Unies pour évaluer les besoins d’appui au processus électoral dans notre pays. La mission onusienne composée de huit membres était conduite par Tadjoudine Ali Diabaté. Le premier vice-président de la CENI, Issaga Kampo, a présenté aux visiteurs les 15 membres de sa structure. Parmi ces sentinelles, dix viennent des partis politiques (majorité et opposition) et les cinq autres sont désignées par la société civile. Ceux qui étaient absents à la rencontre l’étaient pour des raisons de service essentiellement.
Tadjoudine Ali Diabaté a expliqué la présence au Mali de la mission : « Nous sommes ici à la requête du gouvernement malien qui sollicite une assistance des Nations Unies. Le secrétaire général des Nations Unies a donc dépêché une mission au Mali ». La mission des Nations Unies travaille dans notre pays dans le sens de la restauration de l’autorité de l’Etat et de l’organisation d’élections crédibles et transparentes. Le travail se déroulera en deux phases. D’abord, une mission d’évaluation rencontrera tous les acteurs. Cette réunion sera sanctionnée par une restitution sur tout ce que la délégation aura vu. Durant la seconde phase, la mission des Nations Unies va commettre des experts qui vont travailler avec notre pays sur les listes électorales et le budget des scrutins.
La mission onusienne est donc là pour nous accompagner afin que les résultats des élections soient acceptés par tous. D’ici là, la mission fait état d’un certain nombre préoccupations : le temps permet-il d’organiser les élections durant le premier trimestre de l’année 2013, faut-il recouvrer les régions nord d’abord puis songer à organiser les élections ou le contraire ? Autant de questions auxquelles la CENI doit répondre dans les prochains jours.
