Le Capitaine Amadou Haya Sanogo, président du CNRDRE a demandé, lundi 14 mai 2012, au Premier ministre l’organisation d’une convention nationale pour la désignation du président de la transition. Cela après l’échec des pourparlers entre la CEDEAO et le CNRDRE.
Avec les positions figées des forces vives de la nation sur l’après 40 jours, la convention nationale si elle arrive à se tenir risquerait de creuser davantage le fossé entre les maliens.
A la date d’aujourd’hui, le CNRDRE ne peut pas réunir toutes les forces vives de la nation pour parler de convention ou autre chose. C’est pourquoi, il a jeté son dévolu sur le Premier ministre pour l’organisation de la convention. Le hic est que le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra a aussi superbement négligé et ignoré la classe politique dans la formation de son gouvernement. Même pour une simple consultation, il n’a pas jugé utile de le faire. Malgré tout, la classe politique a décidé de l’accompagner dans ses missions.
Mais pour ce qui est de la tenue de la convention nationale pour désigner le président de la transition, il lui sera difficile d’avoir la caution de l’ensemble de la classe politique. Déjà sur la question, les positions des uns et des autres sont figées. Surtout de tomber d’accord sur la personne qui va diriger la transition. A moins que la convention se tiendra sans une bonne partie de la classe politique.
Et si jamais la convention n’arrive-t-elle pas à résoudre la question ?