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Chasser, mettre aux arrêts ou tuer : Que faut-il faire des Islamistes ?
Publié le jeudi 22 novembre 2012  |  Autre presse


Mali:
© AP par DR
Mali: Le groupe islamiste Ansar Dine libère l`otage suisse Béatrice Stockly
24 avril 2012.Tombouctou.Mali. A un point de rendez-vous dans le désert de Tombouctou,les combattants de Ansar Dine montent la garde au moment de la libération de Béatrice Stockly enlevée le 15 avril dernier dans le nord du Mali


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On parle de plus en plus de « chasser » les Islamistes du Nord du Mali ; j’espère vivement qu’il s’agit d’un « euphémisme » pour le terme « éliminer le terrorisme ». On ne dit pas de les mettre aux arrêts et les remettre à la justice. On ne dit pas non plus « tuez les islamistes et autres narco trafiquant », peut-être cela va choquer la conscience des gentilles, des et des défenseurs des droits de l’Homme. Donc le mot « chasser » est plus convenable, plus civilisé.
Je ne peux cependant m’empêcher de prendre la chose au pied du mot ; c’est-à-dire qu’on veut vraiment les chasser de Gao, Tombouctou, Kidal et autres villes et ainsi ils vont détaler et rentrer « chez eux » Où ? Ne me demandez pas car je ne connais pas de pays à un criminel qui veut s’imposer par le fusil et faire la guerre sainte à toute l’Afrique, voire le monde entier. Un fait demeure constant : les islamistes, qu’ils croient fondamentalement à ce qu’ils prêchent, ou qu’ils utilisent plutôt l’Islam pour leurs fins criminelles, tous veulent en imposer aux autres par la force. Ils veulent bien nous égorger comme les soldats tombés à Aguelhoc ; ils veulent bien lapider, couper pieds et mains, commettre des attentats suicides etc. Ceci veut dire que la menace restera tant que l’Islamiste est toujours libre de ses mouvements, tant que l’on prêche un Islam radical, intolérant, un Islam contre le progrès social et la liberté. Il pourra toujours commettre un attentat suicide ; tuer des innocents pour son Dieu ; marier de force la petite fille rencontrée au détour d’un combat etc. L’Islamisme est le cancer de l’Islam ; ou l’Islam le tue ou il finira par tuer l’Islam lui-même car il provoquera une confrontation avec le reste du monde et je sais que l’obscurantisme ne vaincra. L’Islam sortira perdant ; il ne mourra pas comme religion mais en sera affaibli et perdra de son attrait en tant que système de foi et en tant que civilisation. Les musulmans sont en retard par rapport au reste du monde, il faut l’accepter ; des pseudo-musulmans gagneraient bien des Prix Nobels d’attentat suicide, du sous-développement, de la discordance, de la violation des droits humains les plus élémentaires et d’illettrisme. Le mal est là, il grandit, il se répand vite. Des Mollahs Pakistanais ont empêché les campagnes de vaccination contre la poliomyélite dans leur ville au motif que ceux qui en font la promotion sont des Juifs et des non musulmans. Cela en dit long sur leur mental. En conséquence des milliers d’enfants pakistanais ne sont pas vaccinés, et sont handicapés à vie s’ils ne meurent pas simplement de la maladie. Voilà bien une illustration du radicalisme.
Des Maliens et souvent certains vivant sous occupation mais assez fortunés pour faire des voyages à Bamako régulièrement, nous disent qu’il faut négocier avec le MUAJO et Ansar Eddine sans pour autant dire quoi négocier ! La laïcité ? La République ? Leur retrait contre espèces sonnantes et trébuchantes comme une rançon ? Je suggère aux tenants du dialogue avec le diable que la prochaine fois qu’ils organisent leur parodie d’assises et de voyages au Nord, qu’ils nous précisent ce que nous devons négocier et ce que cela va nous coûter. S’ils n’ont pas de propositions concrètes, je les prie gentiment d’arrêter de faire de la propagande pour le diable et que de grâce, qu’ils nous laissent envisager notre solution autrement.
AQMI a fait de la prise d’otage un commerce lucratif. Cela a réussi jusque-là et les pays européens ont succombé à ce jeu sordide. D’ailleurs, les Criminels menacent la vie des otages Français en cas d’intervention militaire au Nord du Mali. Je suis certain que lorsque le Conseil de Sécurité aura voté une résolution autorisant l’intervention militaire ; il y aura un véritable plaidoyer contre une telle intervention au motif que quelques Français risquent d’y laisser la vie et on sera toujours en train de se demander s’il faut faire la guerre !! ATT en son temps exhibait fièrement les otages qu’il a fait libérer avec son complice Iyad Ag Ghali. Je ne serais pas surpris si le MUJAO et Ansar Eddine demandaient quelques millions d’Euros pour se retirer du Nord du Mali. Alors les tenants de la négociation pourraient bien mettre la main dans la poche pour contribuer à la rançon.
Si les autorités maliennes étaient un peu plus prévenantes, elles engageraient des poursuites contre tous les responsables du MUJAO et d’Ansar Eddine et penseraient à une justice spéciale nationale déjà avant même l’action militaire. Je ne crois pas au tribunal pénal international. Il nous faut une justice nationale qui fait son travail et non une justice par procuration. Les juges Maliens devraient être en mesure de faire le travail demandé à Fatou Bensouda. Non ! On attend encore. On n’envisage pas de mettre Iyad Ag Ghali en prison à Bamako mais plutôt dans un palais luxueux ou plutôt le « chasser » pour qu’il aille ailleurs, chez lui dans le désert ou…en Algérie, premier pays producteur d’islamistes en Afrique, ou encore au Moyen Orient.
Aux soldats Maliens qui iront à la guerre - si jamais ils partaient- je leur dis « Chassez l’ennemi ; poursuivez-le et gardez présent à l’esprit que lorsqu’il se retournera, il ne se contentera pas de vous chasser de Gao, il ne vous laissera pas vivre ».
Alors s’ils peuvent garder cela présent à l’esprit, ils auront résolu l’équation.
Chasser, mettre aux arrêts ou tuer, à chacun de choisir.

Souraka

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