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Grogne social à Kangaba: Le sous-préfet Mamadou Dao décrié
Publié le lundi 13 avril 2015  |  Le Prétoire




Rien ne va plus entre la population du cercle de Kangaba et l’actuel représentant de l’Etat, en l’occurrence Mamadou Daou. Selon nos sources, le différend qui les oppose est relatif à l’accès à la carte d’Identité Civile.
Aujourd’hui, l’acquisition de ce précieux sésame relève du parcours du combattant. Ce n’est pas souvent la pénurie de carte qui constitue le nœud du problème mais son coût d’acquisition.
A la différence des autres contrées du Mali où on « achète » la carte moyennant une somme forfaitaire de 2500 FCFA, à Kangaba c’est tout a fait le contraire. Pour cause, l’actuel sous-préfet a fixé un prix exorbitant variant entre 7000 FCFA et 10000 FCFA. Ainsi, la population du cercle n’arrive pas à digérer cette volonté du sous-préfet qui veut casser du sucre sur leur dos.
A en croire nos sources, quand la population a commencé à se plaindre du coût de la carte, il aurait répondu qu’il s’est procuré de ces pièces par des moyens presque complexes et que cela ne lui permet pas de céder à certains prix. « Ceux qui n’ont pas cette somme peuvent aller à Bamako pour prendre leur carte », rétorque-t-il à ses interlocuteurs. Cet état de fait frise le ridicule. On se demande souvent si l’on vit dans le même pays. Certains responsables abusent souvent de leur pouvoir sur des pauvres populations, qui, pour la plupart méconnaissent leur droit. Ils sont prêts à tout pour se faire de l’argent quitte à piétiner les droits fondamentaux de leur compatriote.
Et pourtant, l’accès à la carte d’Identité de son pays est un droit inaliénable. La population du cercle de Kangaba n’entend pas se laisser faire. Une marche grandiose de mécontentement est en vue pour dénoncer cette injustice du sous-préfet. Il urge pour le département de tutelle de prendre les dispositions idoines en la matière pour recadrer ses subalternes avant qu’il ne soit trop tard. Comme dirait l’adage « A force d’acculer la chèvre, elle finit par mordre ».
Par le Prétoire
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