Projet d’accord de paix : "Une bonne base de discussion pour permettre d’avancer", affirme Mohamed Salia Touré

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Publié le lundi 13 avril 2015 | Le Soir de Bamako

© aBamako.com par mouhamar
Atelier de formation des enquêteurs et superviseurs sur le "Programme Conjoint: Jeunesse et Résilience"
Bamako, le 06 janvier 2014 au Carrefour des jeunes. Le Ministère de la Jeunesse et des Sports et le Conseil National de la Jeunesse ont ouvert pour 3 jours, un atelier de formation des enquêteurs et superviseurs sur le "Programme Conjoint: Jeunesse et Résilience".Photo: Mohamed Salia TOURE, President du CNJ

Une importante délégation du Conseil National de la Jeunesse du Mali (Cnj) conduite par son président Mohamed Salia Touré s’est rendue à Koulikoro, hier dimanche 12 avril 2015, pour participer à une conférence-débat sur le thème : “rôle de la jeunesse dans la mise en oeuvre de l’accord issu du processus d’Alger”.
Initiée par le bureau du conseil de la jeunesse de Koulikoro, la conférence a été animée par le président national, Mohamed Salia Touré. L’exercice rentre dans le cadre d’une vaste campagne de mobilisation du Conseil en faveur de la paix.
La délégation qui s’est rendue dans la capitale du Meguetan était composée du 1er vice-président Ibrahim Satigui Sidibé, du 2è vice-président Oumar Touré, du secrétaire à la communication Abdoul Karim Maïga, du secrétaire à l’organisation non moins président du Conseil de la Commune VI du district de Bamako.
L’ACCORD EST UNE BASE POUR AVANCER
Cette conférence-débat initiée par la jeunesse de Koulikoro a été placée sous le parrainage du directeur régional de l’Ortm, M. Mamadou Diakité. La cérémonie a enregistré la présence d’un représentant du maire de Koulikoro, du président du conseil régional, de la directrice régionale de la jeunesse et des sports et des notabilités de Koulikoro. Dans son adresse aux participants, le représentant de la mairie a salué cette initiative qui, dit-il, montre l’esprit patriotique de la jeunesse malienne.
Abordant dans le même sens, le président du conseil régional a exhorté le conseil national à perséverer dans la dynamique. Le parrain Mamadou Diakité s’est réjoui du choix porté sur sa modeste personne avant de saluer la maturité d’esprit de la jeunesse à travers les actions de leur organisation faitière sous la direction de Mohamed Salia Touré. Quant au président du conseil de la jeunesse de Koulikoro, il a salué la grande moblisation du bureau national autour de cette action. Dans son intervention, le premier responsable de la jeunesse de Koulikoro a rappelé et salué la bravoure des jeunes de Gao dont certains ont sacrifié leur vie pour la nation.
“Avec l’accord qui a été paraphé, c’est notre avenir qui est en jeu”. C’est par cette déclaration que le conférencier Mohamed Salia Touré a introduit le thème de cette rencontre à Koulikoro. Dans un message, le président du Cnj-Mali a invité la jeunesse malienne à la solidarité. Il est revenu sur le contexte de crise qui a paralysé tout développement dans le pays.
Sur certaines interprétations distillées ça et là, le président du Cnj-Mali a levé tout équivoque. “Le haut représentant du Président à l’époque a eu des échanges avec le Conseil à son siège autour du processus d’Alger. Mieux, le vice-président du Conseil a participé à un round des pourparlers d’Alger”, a précisé Mohamed Salia Touré. “Nous ne sommes pas en mission commandée. Ce que nous faisons, nous le faisons pour nous-mêmes”, a t-il déclaré.
Dans les debats, les participants ont rendu un vibrant hommage aux autorités de la République dont la responsabilité a permis de respecter la ligne rouge. “Le document qui a été paraphé est une bonne base de discussion pour permettre d’avancer”, a dit avec conviction Mohamed Salia Touré en invitant les uns et les aux autres à s’approprier dudit document. Il a insisté sur la nécessité de l’accompagnement des partenaires pour permettre à notre pays d’avancer.
A ses dires, certes il y a des concessions dans l’accord, mais un compromis n’est pas une compromission. Aussi, pour conclure, a t-il déclaré que les maliens peuvent se retrouver dans le document issu du processus d’Alger, “mais nous devons être vigilants dans la mise en oeuvre”.
Laya DIARRA
Source: Soir de Bamako