Le lancement officiel des activités du Conseil national de l’Agriculture, du Commerce, de l’Industrie, des Services de l’Artisanat du Mali (Cnacisam) a eu lieu le samedi 11 avril 2015 au Centre International de Conférence de Bamako (Cicb). La cérémonie était présidée par le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla.
Elle était accompagnée par plusieurs membres du Gouvernement, le président du Cnacisam, M. Tahirou Sy et plusieurs responsables de ce conseil. Créé le 05 juillet 2014 par les acteurs économiques désireux de contribuer à la croissance économique du Mali, le Conseil National de l’Agriculture, du Commerce, de l’Insdustrie, des Services de l’Artisanat du Mali (Cna cisam) vise à apporter tout appui-conseil aux pouvoirs publics, afin de doter notre pays d’un secteur privé dynamique capable d’investir, de produire et de créer des emplois.
L’organisation ambitionne d’être un véritable soutien technique et professionnel pour les entreprises dans le domaine des affaires et de l’assistance dans la gestion et de s’affirmer autonome et pleinement indépendante pour assurer sans faille la légitime défense des intérêts des entreprises. Piloté par le hauts responsables venant de l’ensemble des secteurs de la vie économique, de l’intérieur comme de l’extérieur du pays, le Cnacisam est par la représentativité de ses membres un partenaire sûr et fiable de l’État pour l’orientation des politiques économiques, et un interlocuteur privilégié des Partenaires Techniques et Financiers (Ptf) ou autres investisseurs étrangers.
Il couvre tous les secteurs économiques du Mali. Cela constitue un véritable cadre de développement intégré et global. “Nous pensons que la limitation des moyens de l’État et le rôle d’acteurs de croissance dévolu au secteur privé offrent à notre organisation l’opportunité d’assurer avec cohérence et efficacité une contribution conséquente à l’augmentation de la compétitivité de l’économie nationale. Ces moyens très limités de l’État, l’extrême pauvreté des populations et la situation délétère de l’économie qui prévalent dans le pays commandent au secteur privé beaucoup d’imagination et de savoir-faire, pour non seulement assumer son rôle fondamental de moteur du développement économique, mais de contribuer de par sa dimension et de son pouvoir, à aider le pays à retrouver son équilibre, sa stabilité, sa crédibilité et à avancer dans le sens d’un développement progressif”, a déclaré le président du Cnacisam, M. Tahirou Sy.
M. Sy estime que leur organisation se situe résolument dans la démarche de réflexion et de proposition pour consolider les outils de développement et proposer des mécanismes de préconisation pour une nouvelle dynamique de notre économie. Aux dires de M. Sy, leur approche a l’avantage de se traduire par une stratégie nationale de développement soutenu à travers des réalisations d’unités industrielles, en plus de réformes novatrices et d’actions de soutien concrètes, le tout programmé année par année sur le long terme. M. Tahirou Sy a profité de cette occasion pour lancer un vibrant appel à tous les Maliens à s’engager résolument dans le processus de paix pour qu’enfin le secteur privé puisse participer à la relance économique dans un Mali apaisé et sécurisé, condition sine qua none pour tout développement économique.
Le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme de l’État, chargé des Relations avec les Institutions, Mme Diarra Raky Talla, elle, estime que par sa constitution le Cnacisam est un conseil qui regroupe pratiquement tous les bras valides de notre pays. Elle a salué l’engagement et la détermination des responsables dudit conseil à travailler aux côtés des autorités, afin de faire de notre pays un État émergent à travers une démarche participative et active vers le développement économique, social et culturel. Mme le Ministre a rassuré que son département mettra tout en oeuvre pour accompagner et élever le Cnacisam au rang d’organisation faitière à utilité publique.
Tougouna A. TRAORÉ