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Mali: L’équation est à présent simple pour la CMA : signer ou périr
Publié le lundi 13 avril 2015  |  Infosept




Il n’y a plus aucun doute à présent que l’ennemi de la paix reste la coordination des mouvements armés, la CMA. Les enfants gâtés de la République continuent leur incrédulité. Nos nerfs sont à fleur de peau. Quel malien peut-il accepter de voir le drapeau de la République piétiné par des maliens sur le territoire malien ? La France qui les protège comme la prunelle de ses yeux, peut-elle accepter de voir le drapeau français piétiné sur son sol sans coup férir ?

Même si les autorités françaises l’acceptent les français ne l’accepteront jamais. Alors, pourquoi c’est au Mali d’accepter au nom d’une signature hypothétique les bêtises d’une bande de névrosés qui se prennent pour la seule minorité du Mali. Il faut que la France cesse son double jeu : vouloir la paix et continuer de protéger des criminelles de guerre. Le mérite de l’Opération SERVAL n’est pas comparable à la dette de sang des tirailleurs sénégalais morts pour la France parmi lesquels de très nombreux maliens. Que vaut une signature à contre cœur et de mauvaise foi ? La CMA ne signe pas parce qu’elle regrette ses actes et veut la paix, mais seulement parce que la communauté internationale l’y oblige.

Au Mali, il est temps que nous comprenions qu’aucune signature ne garantira la paix définitive contre les rebelles touareg. Et nous ne le dirons jamais assez que c’est à la reconstruction d’une armée de combat, moderne et bien équipée suffisamment motivée que nous devrons toujours la

Paix. Il faut que nos militaires honorent la République et soient en mesure de gagner la paix sur le terrain. Quel est le serment d’un général si ce n’est que de mourir pour la Patrie ? Alors le plan de Bismarck (plan B) pour le pays de Babemba Traoré est et restera toujours de se préparer à la Guerre sans faire la guerre. La patience des Peuples a des limites et rien ne peut contre un Mali décidé et debout. La campagne médiatique qui a été orchestrée par les suppôts du

MNLA pour démoraliser notre armée et leur faire croitre ainsi qu’à la face du monde que 15 millions de maliens n’étaient pas capables de venir à bout d’une bande armée d’illuminés racistes ne tiendra plus la route quand les maliens dans leur majorité retrouveront leur orgueil et leur sens de la Partie, de vaincre ou de mourir pour le Mali. Les rebelles touareg de la CMA ne sont pas plus braves que n’importe quel malien armé, alors trop c’est trop et la patience des maliens a des limites. On a tout accepté avec eux. Ont-ils évalué le coût des pertes économiques des rebellions cycliques pour le Mali pour revendiquer un développement pour le nord ? A l’issu de quel suffrage les populations du nord les ont-ils choisis pour parler en leur nom ? Tout ce qui a été construit au nord a été détruit par les rebellions faisant de la vie de nos populations du nord un éternel recommencement.

Sur l’incident de Kidal qui a fait déjà réagir la Guinée voisine, nous attendons du ministre porte-parole du Gouvernement soit un communiqué de presse, soit sa traditionnelle conférence avec les médias spécialement pour dénoncer l’inacceptable : le piétinement du drapeau malien par la CMA à Kidal à la veille de l’hypothétique 15 avril.

O’BAMBA

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