Jusqu’à preuve du contraire l’Algérie n’a pas décommandé la cérémonie de paraphe de l’accord par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) le 15 avril malgré le refus d’une de ses composantes de signer le document en l’état.
Mais il se dit que le grand voisin du Nord travaille à affaiblir les récalcitrants qui ne se comptent qu’au sein du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), certes divisé, mais résolument soutenu par le Maroc, devenu la nouvelle base arrière des ex-protégés de Blaise Compaoré.
Cette nouvelle connivence va sonner le glas de la CMA avec la prise de distance annoncée du HCUA que l’Algérie veut amener à signer seul et à désavouer publiquement son allié qui, sachant qu’il ne pourra rien dans la paix, ne peut que saboter le processus.
A quelques encablures du 15 avril, les tractations vont bon train. Au sein de la Médiation, on assure que les choses risquent de se gâter pour les séparatistes du MNLA. On attend de voir pour y croire, car, malgré la mise au point du représentant de l’Union européenne, l’ambassadeur de Menthon, le MNLA bénéficie d’une complaisance internationale.
DAK
Source: L'Indicateur du Renouveau