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L’avenir politique au Mali : le poison lent de l’incertitude
Publié le mardi 14 avril 2015  |  L’Essor
Assassinat
© aOuaga.com par Séni Dabo
Assassinat de deux journalistes de RFI à kidal : les mouvements armés de l`Azawad se prononce
Lundi 4 novembre 2013. Le Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA), le Mouvement arabe de l`Azawad (MAA) et le Haut conseil de l`unité de l`Azawad (HCUA) ont animé une conférence de presse pour réagir à l`assassinat de deux journalistes de RFI et évoquer leur projet d`union.




Les divergences au sein de la CMA rendent désormais imprévisibles les initiatives de celle-ci. Au moment même où s’intensifient les actions terroristes

« On ne sort de l’ambiguïté qu’à son détriment », affirmait le cardinal de Retz. Le prélat français savait de quoi il parlait, lui qui vivait à une époque (le XVIIème siècle) où les dignitaires religieux ne dédaignaient pas de faire de la politique et s’engageaient plus que de raison dans de tortueuses intrigues. Le cardinal lui-même s’était rangé du côté des grands seigneurs en révolte ouverte contre Anne d’Autriche, régente de France et de Navarre. L’Histoire nous apprend qu’après avoir accumulé les retournements de veste, cette brillante et cynique intelligence avait achevé son parcours dans une totale disgrâce royale. Le destin du noble en robe intéresserait fort peu les négociateurs de la Coordination des mouvements de l’Azawad. Pourtant ceux-ci expérimentent actuellement dans toute sa sévérité l’axiome forgé par de Retz et qui fustige la tactique du « non choix ». En politique, il faut en effet savoir à un moment donné affronter les situations difficiles et assumer des choix inévitablement polémiques.
Dans la recherche de la paix au Septentrion, le groupe de mouvements rebelles ne s’est guère plié à cette double exigence. Il a beaucoup louvoyé, pratiqué le dilatoire et surtout feint d’ignorer les différences qui existaient en son sein. C’est donc son ambiguïté qui s’est finalement retournée contre la Coordination. Tant que les négociations d’Alger avaient laissé de la place pour les proclamations enflammées, les procès d’intention et les professions de foi creuses, elles offraient encore au MNLA et à ses alliés la liberté de mettre en contradiction leurs actes et leurs déclarations.
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