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Lutte contre la sécheresse au Sahel : Le CILSS a tenu son conseil de ministres
Publié le mardi 14 avril 2015  |  aBamako.com
50è
© aBamako.com par Androuicha
50è Session Ordinaire du Conseil des Ministres du CILSS
Bamako, le 13 avril 2015 au CICB. Les ministres en charge de l`agriculture des pays membres du Conseil Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) se sont réunis dans le cadre de la 50è session ordinaire de leur conseil.




La 50è du genre, cette session ordinaire du conseil des ministres a ouvert ses travaux dans la capitale malienne le lundi 13 avril 2015 sous la présidence du ministre tchadien de l’agriculture et de l’environnement, Mme Rosine BAIWONG DJIBERGUI AMANE. C’est la salle Wa Kamissoko du Centre International de Conférences de Bamako qui a abrité la cérémonie d’ouverture de cette rencontre des ministres en charge de l’agriculture des 13 pays membres du Comité permanent Inter Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS).

Pour l’occasion, le ministre tchadien coordonnateur du CILSS avait à ses côtés son homologue du Mali, Dr Bocary TRETA. Le présidium est complété par le secrétaire exécutif du CILSS, Dr Djimé ADOUM et les partenaires techniques et financiers de l’Union Européenne et de la BAD.

On notait également la présence des organisations sous régionales comme la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), des organisations internationales.

Le ministre du Développement rural a souhaité la bienvenue aux participants et plus particulièrement à ceux des nouveaux pays adhérents, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée Conakry et le Togo. C’était une occasion pour lui de rappeler que les Etats sahéliens ont connu ces dernières années des crises alimentaires qui ont été gérées de façon satisfaisante. Cela, grâce à la capacité d’anticipation développée par le CILSS à travers ses outils et ses instruments d’information et de gestion.

Pour Dr Bocary TRETA, l’heure est à présent pour le CILSS d’accompagner les Etats pour renforcer la résilience des populations vulnérables à l’insécurité alimentaire grâce à des programmes structurants en cours. L’organisation sahélienne œuvre inlassablement à améliorer les conditions de vie des populations dans un environnement marqué par plusieurs défis, dont les plus en vue sont la désertification, les changements climatiques qui ont administré la preuve de sa pertinence et de son efficacité.

Le ministre coordonnateur du CILSS, Mme Mbaiwong Djiberki Rosine a quant à elle annoncé que la session ordinaire de ce Conseil se penchera sur plusieurs dossiers importants à savoir la signature de la seconde Convention révisée, la révision de la politique de rémunération, la révision du niveau de contributions des Etats membres au fonctionnement du CILSS, les arriérés de paiement des contributions des Etats membres, la construction du siège de l’Institut du Sahel (INSAH) à Bamako et la nomination d’un auditeur interne. « Toutes ces questions seront examinées avec la plus grande attention afin de faire des propositions pertinentes aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation qui se réunissent mercredi. » a indiqué Mme Djiberki.

Signalons que cette 50è session du conseil des ministres du CILSS est la 2è activité de l’organisation dans la capitale malienne. Elle succède à la 22ème Réunion du Comité Régional de Programmation et de suivi (CRPS) tenue du 9 au 11 Avril et précède le 17è Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement du CILSS prévue pour le mercredi 15 avril 2015 dans notre capitale.

André SEGBEDJI/abamako.com


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Extrait du Discours de Bocary Tréta, lors de la 50è Session du Conseil des Ministres du CILSS
Publié le: 14/4/2015  |  aBamako.com Radio
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