Association investir en zone franc (IZF) : faire la promotion de la zone

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Publié le mardi 14 avril 2015 | L'oeil du Mali

© aBamako.com par Mousnabi
Travaux de la réunion annuelle des Ministres des finances de la zone Franc
Bamako, le 10 avril 2015. Hôtel Radisson Blu. les Travaux de la réunion annuelle des Ministres des finances de la zone Franc ont eu lieu ce vendredi.

En prélude à la rencontre des ministres de la zone franc qui s’est tenue à Bamako, l’association Investir en zone, après la tenue de son Conseil d’administration, a tenu à rencontrer les hommes des médias. L’objectif de cette rencontre était d’informer les informer de l’utilité d’un tel instrument pour les pays de la zone franc. Etaient présents, Guy Amédée Ajanohoun, président de l’association ; Paul Tasong, vice-président et autres.
Pour Guy Amédée Ajanohoun, c’est juste après la dévaluation et en vue de créer un environnement propice pour améliorer la compétitivité que la Cemac et l’Uemoa ont décidé de créer en 1998 un instrument pour faire la promotion de la zone. C’est ainsi que l’association Investir en zone franc vu le jour.
Pour M. Ajanohoun, les missions assignées à l’IZF sont de rendre visibles les actions des organes et institutions de la Cemac et l’Uemoa et celles des autres membres ; de promouvoir les investissements en zone franc ; de renforcer les capacités commerciales des entreprises implantées dans la zone ; d’accroître les exportations de ces entreprises ; de contribuer à l’amélioration de l’insertion des pays de la zone franc dans le commerce mondial et d’appuyer l’entrepreneuriat des jeunes.
À ses dires, la présidence de l’association et du Conseil administration est tournante entre les présidents des Commissions de la Cemac et de l’Uemoa. Ainsi, les présidents des Commissions de la Cemac et de l’Uemoa sont représentés au Conseil d’administration respectivement par le Commissaire de la Cemac en charge du département des politiques économique, monétaire et financière et le Commissaire de l’Uemoa en charge du développement de l’entreprise, de l’énergie, des télécommunications et du tourisme.

Cependant, M. Ajanohoun tient à noter que l’association connaît des difficultés, surtout que ses ressources sont limitées alors qu’elle a des ambitions beaucoup plus grandes.