Au Mali, deux militaires maliens ont été tués dimanche. Les attaques terroristes sont fréquentes dans le nord du Mali où les groupes islamistes sont toujours actifs. Mais cette fois, l'attaque a eu lieu dans le centre du pays, à Diabali. Les attaques se sont multipliés récemment dans la région et un homme et ses fidèles sont pointés du doigt.
Deux soldats maliens tués, deux autres blessés. Selon le ministère malien de la Défense, leur véhicule circulait dans la localité de Diabali lorsqu’il a sauté sur un engin explosif non identifié, a priori une mine.
L’incident a donc eu lieu dans le centre du pays, dans la région de Ségou. Il y a tout juste une semaine, c’est à Diafarabé, toujours dans le centre, dans la région de Mopti, que quatre combattants à moto ont tué un garde forestier et « tenté de profaner » le drapeau national. Les assaillants avaient ensuite été signalés dans trois autres localités de la région. Il y a trois mois, dans la même zone, à Nampala et Tenenkou, l’armée malienne avait déjà été la cible d’attaques au cours desquelles 14 soldats avaient été tués. Des attaques non revendiquées. Bamako parle d’« actes terroristes ».
Non loin de cette zone, près de la frontière mauritanienne, la forêt de Wagadou est un lieu de repli pour les groupes jihadistes. Cette forêt avait déjà servi de base pour les combattants d’al-Qaïda au Maghreb islamique en 2011, juste avant qu’ils ne s’emparent des grandes villes du Nord.