Le tirage des groupes de la Can Orange 2017 a eu lieu le 8 avril dernier au Caire en Egypte. Quelques minutes avant, la 31ème phase finale de cette compétition avait été attribuée au Gabon aux dépens de l’Algérie et du Ghana également candidats à cette organisation. Pour franchir le cap des éliminatoires, le Mali doit finir premier du groupe C qu’il partage avec la Guinée-Equatoriale, le Bénin et le Soudan du Sud. Un tirage jugé clément par les chroniqueurs sportifs.
Effectué le 8 avril au Caire (Egypte), le tirage au sort de la 31ème phase finale de la Can «Gabon 2017» a placé le Mali dans le groupe C avec la Guinée Equatoriale (pays hôte de la dernière édition), le Bénin et le Soudan du Sud. Un tirage que les observateurs trouvent peu compliqué pour le Mali. Même s’il n’y a plus de petits poucets dans les éliminatoires. Pour se qualifier, les Aigles doivent finir à la première place de ce groupe C, dans le pire des cas, être l’un des deux meilleurs deuxièmes de cette phase éliminatoire.
Sans nourrir de complexe de supériorité, les responsables techniques de l’Equipe nationale senior du Mali, les Aigles, se disent confiants. «C’est un groupe qui nous permet d'éviter l'Egypte ou l'Afrique du Sud, mais qu'il faudra prendre au sérieux face à des équipes qui ne sont pas citées comme les meilleures d'Afrique», a confié à la presse le nouveau sélectionneur du Mali, Alain Giresse.
Satisfait ? «Oui, bien sûr, car on aurait pu se retrouver à la place du Congo. On aurait pu tomber aussi dans le groupe G qui me paraît (avec l’Egypte et le Nigéria) très ouvert. Mais, pour respecter tous les adversaires, je crois que ce groupe C est très homogène et on aura fort à faire», pense pour sa part Mohamed Magassouba, Directeur technique national (DTN) de la Femafoot. Il ajoute : «C’est sûr qu’on a évité le plus difficile, mais on se retrouve dans un groupe correct avec un habitué, un illustre inconnu et un récent demi-finaliste. Rien ne doit être négligé».
Pour le technicien français, Giresse, «un match se joue sur le terrain et c'est ce qui compte. Avec la Fédération, nous allons mettre en place un programme qui nous permette de préparer l'équipe dans les meilleures conditions».
L’encadrement technique des Aigles du Mali est aussi conscient que la logistique sera évidemment très importante. «Les déplacements et les hébergements devront être traités de façon très professionnelle», espère Alain Giresse, présentement en Europe pour prendre des contacts avec des joueurs susceptibles d'intégrer le groupe en gestation pour ces éliminatoires de la Can 2017.
Le président de la Femafoot, Boubacar Baba Diarra, s’est engagé sur les médias à créer les conditions idoines pour non seulement permettre à la sélection nationale de son pays de se qualifier, mais aussi de réaliser une bonne phase finale dans deux ans au Gabon.
Il faut rappeler qu’à l’issue de cette phase éliminatoire, les premiers des 13 groupes seront qualifiés pour la phase finale de «Gabon 2017» ainsi que les deux «meilleurs deuxièmes» des éliminatoires.
Moussa BOLLY