Après le RPM et l’URD, c’est au tour du CNID de désigner son candidat pour les législatives partielles prévues le 31 Mai 2015 pour le premier tour et le 21 juin 2015. Il s’agit du jeune Boulam Barro non moins président des jeunes de la section du parti. Pourtant les choses n’ont pas été faciles car il a fallu organiser un vote pour choisir Boulam Barro qui a obtenu 62, 5% contre Yacouba Oumar Samaké qui s’est pas présenté le jour du vote.
En effet suite à la démission de Modibo Kadjoké, Kadidia Koureissi, Baba Kadjoké et Amadou Sow de la section, 33 membres sur les 47 de la section avaient réclamé la destitution du président de la section Karim Togola. Face au refus des partisans de ce dernier, les 33 pétitionnaires ont mis en place un nouveau bureau le 25 décembre 2014 dirigé par Oumar Siby.
Et la réplique ne s’est pas faite attendre car les partisans de Karim Togola ont aussi mis en place une section parallèle avec à la tête Yacouba Oumar Samaké. Et depuis le comité directeur du parti s’est saisie de cette affaire en mettant en place une commission de conciliation.
C’est dans cette atmosphère ambiante que s’est pointé les législatives partielles avec le décès de l’honorable Oumou Simbo Keita le 24 Février 2015. Pour choisir le candidat, le comité directeur a invité les deux tendances au siège à passer au vote.
Selon nos informations, la tendance de Karim Togola qui soutient la candidature de Yacouba Oumar Samaké ne s’est pas présentée alors que celle d’Oumar Siby qui soutient la candidature de Boulam Barro présente. Malgré l’absence de la tendance de Togola, le vote fut organisé et Boulam Barro aurait obtenu 62,5% des suffrages exprimés. Aux dernières nouvelles, le camp de Karim Togola conteste cela et aurait déclaré que le candidat du parti n’est d’autre personne que Yacouba Oumar Samaké.
En tout état de cause il revient au comité directeur d’officialiser l’un ou l’autre pour représenter le parti du soleil levant pour les législatives partielles fixées au 31 Mai 2015 pour le premier tour et le 21 juin 2015 en cas de deuxième tour. La balle est dans le camp du comité directeur qui doit prendre sa décision définitive.