Produits amaigris, farine de médiocre qualité, ouvriers sans qualification, l’univers de la fabrication du pain accumule les anomalies
Incontournable. Voilà ce qu’est le pain aujourd’hui. Il est présent à presque toute heure dans le quotidien du consommateur malien depuis le petit déjeuner des lève-tôt jusqu’au sandwich des noctambules. Indice de la place qu’il a prise dans notre vie, la boulangerie occupe aujourd’hui le premier rang des activités industrielles dans notre pays avec plus de 500 unités, dont environ 300 dans la seule ville de Bamako.
Fait paradoxal et peut-être unique, la consommation qui est en constante progression a été encouragée par la pure nécessité, et non pas par la qualité du produit. Car, et le constat est général, cette qualité laisse largement à désirer, tant les normes de fabrication sont foulées au pied.
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