Après avoir déclaré closes les négociations le 1er mars 2015, la Médiation internationale a engagé mercredi dernier de nouveaux pourparlers dits « informels » avec la délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) représentés par de seconds couteaux.
Le blocage est du côté du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qui a du mal à avoir la caution de la branche installée en Mauritanie où deux dames, les nommées Nina Walett Intalou (51 ans) et Zakiyatou Walett Halatine. La première, fille d’un infirmier-major de la gendarmerie, est issue de la tribu des Idnane. Bien qu’élue maire de Kidal en 1997, Nina Walett Intalou n’a jamais pu exercer ses fonctions. Proche du chef militaire du MNLA, Mohamed Ag Najim, elle voue une haine à Kadhafi et à Iyad Ag Ghali.
Ancienne ministre et ex-fonctionnaire aux Nations unies, Zakiyatou Walett Halatine, a quitté Bamako après que sa maison ait été pillée le 1er février 2012 à Kati par des manifestants, époux et enfants de militaires sauvagement assassinés à Aguelhok en janvier 2012.
Toutes les deux sont foncièrement opposées à la paix et bénéficient du soutien fort des autorités mauritaniennes avec qui elles organisent des levées de fonds et des collectes de don pour les « populations de l’Azawad ». Avec les moyens importants dont elles disposent, elles contrôlent le MNLA et sont devenues les bêtes noires d’une Médiation internationale en perte de vitesse et de crédibilité.
DAK