Une partie de la délégation de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) est venue cette semaine à Alger pour parapher le document.
Hier, la médiation a débuté par des échanges entre les délégations des mouvements du Nord du Mali, les représentants de Bamako et de la communauté internationale. Il y a quelques jours, la CMA annonçait qu’elle n’entendait pas participer à la cérémonie de ce 15 avril. Pourtant, des groupes membres de la CMA sont en ce moment à Alger.
Il s’agit notamment de la Coalition du peuple de l’Azawad (CPA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA). Ce qui pourrait être un nouveau round du dialogue intermalien prend des allures de «sabotage», selon un membre de la communauté internationale. Mercredi, trois civils ont été tués près de Gao, dans une attaque-suicide contre les soldats de l’ONU, qui a aussi fait seize blessés dont neuf Casques bleus nigériens.
Hier, le ministère espagnol des Affaires étrangères a appelé les parties maliennes à signer l’accord de paix paraphé le 1er mars dernier à Alger par le gouvernement malien et trois groupes maliens armés, estimant qu’il s’agit du meilleur moyen pour la réalisation de la paix et de la réconciliation nationale au Mali. Le MAE espagnol a également affirmé «le soutien total de Madrid» à la Minusma pour la réalisation de la stabilité et la sécurité au Mali, appelant toutes les parties à respecter ses efforts.
Faten Hayed