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Police national |
Le syndicat de la police nationale (SPN) était hier, face à la presse, à la CSTM, dans le but d’informer l’opinion publique par rapport aux problèmes auxquels les policiers du Mali sont confrontés. Aussi, de voir les voies et moyens visant à relever les défis sécuritaires dans le district de Bamako. Le Secrétaire général du SPN a déclaré que le syndicat envisage d’entreprendre à partir de la semaine prochaine des actes visant à satisfaire ses revendications
Cette conférence de presse présidée par Daouda Cissé, Secrétaire général du SPN a enregistré la présence de Mahamane O. Maïga, Secrétaire administratif du syndicat, du Secrétaire général du comité GMS, Fadiala Maïga, du Secrétaire général adjoint du comité GMS, Fousseyni Diakité et du représentant de la CSTM, Aboubacar Haïdara.
D’entrée de jeu, le Secrétaire général du SPN, Sergent-chef Daouda Cissé a souligné que la police malienne est confrontée à un manque cruel d’équipements pour faire face à sa mission de sécurisation des personnes et de leurs biens. Il a précisé que les policiers n’ont pas de pistolets individuels, ni de gilets par balle. Toute chose qui les empêche de vaincre les bandits, plus équipés qu’eux. Il a tenu à préciser que la mort du policier lors de l’attaque terroriste du Bar « La Terrasse » serait évitée s’il était protégé par un gilet par balles. D’après lui, seuls les commissaires et les inspecteurs sont dotés de pistolets individuels. Alors que ce sont les sous-officiers qui sont sur le terrain pour maintenir l’ordre. A le croire, 80% des sous-officiers n’ont pas de pistolet. Il a fait savoir que les policiers réclament un statut digne de ce nom protégeant leur profession et leur permettant de faire face à leurs obligations. « La direction générale de la police est en train d’adopter un statut visant à combattre la liberté syndicale « , a-t-il déclaré.
Le Sergent-chef Daouda Cissé a, aussi dénoncé le licenciement abusif dont les policiers sont victimes de la part de leurs chefs hiérarchiques. » Les responsables du SPN font l’objet d’abus de pouvoir « , a-t-il indiqué. La dernière en date remonte au vendredi dernier suite au licenciement de Aly Maïga.
Il a demandé à ce qu’il soit réintégré et remis dans ses droits comme les camarades Mamadou Drabo, entre autres.
Falé COULIBALY
L’indépendant
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