Par ALLAYE LAMDate: lundi 20 avril 2015Dans: A la Une, PolitiqueAjouter un commentaire126 Vues
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anLes questions de sécurité préoccupent tout le monde, aussi bien les députés de la majorité que de ceux de l’opposition. Le gouvernement ne cherche pas à nier l’évidence et convient que « l’heure est grave »
Les députés ont tenu finalement vendredi la séance de questions d’actualités avec le gouvernement. Elle aurait dû avoir lieu la veille après l’examen du projet de loi qui était à l’ordre du jour. Les élus avaient souhaité ne pas tenir la séance en l’absence du Premier ministre.
Vendredi le chef du gouvernement Modibo Keïta s’est présenté avec une dizaine de ministres.
Durant quatre heures, il a été question de l’insécurité dans notre pays, dans les villes et les campagnes, de la crise de passeports et de cartes d’identité.
Les différents groupes se sont répartis les temps de parole en tenant compte de leur taille et du fait que le groupe Vigilance républicaine et démocratique (VRD) est inscrit dans l’opposition.
Un constat général : les questions de sécurité préoccupent tout le monde, aussi bien du côté majorité que de l’opposition. Le gouvernement ne cherche pas à nier l’évidence et convient que « l’heure est grave ». Cette phrase est sortie de la bouche du ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Sada Samaké, plus d’une fois.
Au cours de leurs interventions, les députés ont répété à plusieurs reprises que la situation sécuritaire est préoccupante et n’ont cessé de demander au gouvernement de faire les efforts nécessaires pour assurer la sécurité des Maliens. Plusieurs d’entre eux ont cité des cas précis d’attaques, d’enlèvements à travers le pays. Chacun, en effet, se souvient des dernières attaques au Nord et au centre du pays.
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