Autres fois la mendicité, considérée comme une des activités des Talibé pour la recherche du salut et la bénédiction de leurs maitres est aujourd’hui pratiquée par les plus démunies comme un moyen de ou d’enrichissement.
Bamako, une capitale géographiquement très vaste et bondée de personne de toutes les classes sociales et de tous genres d’individus, Une ville dont l’activité économique est croissante, attire chaque jour en son sein, de nombreux aventuriers composés de toutes sortes de personne comme les commerçants, des griots des charlatans soient-disant marabouts les personnes qui y sont arrivés dans le cadre du travail ; on remarque aussi la présence d’un bon nombre de
maitres coraniques avec plusieurs disciples d’où le remarquable taux élevé des mendiants à Bamako.
Obligés de subvenir aux besoins de ces maitres la plus part de ces disciples seront condamnés à mendier d’autres sont contraints de vivre dans les rue, dans les mosquées, au bord des routes à la merci de tous les dangers et de toutes les tentations Le nombre très élevé des mendiants aurait-il un lien avec l’insécurité régnante au Mali ?
Le Mali étant un pays à majorité musulmane voit ces pauvres enfants comme des personnes démunies, des personnes qui sollicitent des aides financières et même matérielles bref, des personnes à aider selon la religion musulmane. Rodant partout, ces jeunes gens n’ayant reçus
aucune éducation aucune formation professionnelle mettent tout en œuvre : mendier, voler, escroquer, arnaquer, pire assassiner une personne s’il le faut pour ensuite s’approprier de ses biens.
Ces habitués de la rue sans toits évoluant avec des bandits se livrent à toutes sortes de choses ; mettre en place toute stratégie pour avoir de quoi manger et de quoi se divertir. Pauvres qu’ils sont, toujours près à commettre n’importe quoi quant il s’agit d’une question de blé. Habitués à la vie facile, La plus part de ces garçons s’intègrent dans des gangs, pour braquer les honnêtes citoyens, les voler et même porter atteinte à leurs vies. Il est aussi à savoir que cette situation assez favorable pour les groupes terroristes qui profitent de la pauvreté doit être une des préoccupations majeures du gouvernement Malien
L’Etat devra t-il penser à construire des centres d’accueils, des endroits où ces jeunes gens de la rue qui sont à quelques pats de déroute puissent prendre leurs destins en main, en apprenant certains métiers ?
En aidant ces personnes à s’impliquer au bon fonctionnement du pays, marquera une étape décisive dans le maintien de la paix et de la sécurité intérieur et aussi pour développement du pays. Une chose qui ralentira sans doute la montée en puissance du banditisme dans notre
pays. Aussi Très bénéfique pour ces citoyens qui craignent chaque instant d’être victimes de ces enfants transformés en véritables bandits.
Béchir Ben Haidara (stagiaire)